Raymonde Monnier est une historienne du XVIIIe siècle (CNRS), spécialiste de la Révolution française et de l'histoire de Paris.
Elle entreprend des études supérieures en 1966 à l’Université d’Aix-Marseille, puis à l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne en histoire.
Sa thèse de troisième cycle qui portait sur "Le Faubourg Saint-Antoine sous la Révolution et l’Empire" (Paris Société des études robespierristes, 1981), la conduit à occuper des fonctions à l’Institut d’histoire de la Révolution française (Université de Paris I).
Sa thèse d’État soutenue à Paris I portait sur l’ensemble de ses travaux et sur un essai sur l’opinion à Paris sous la révolution : "L'espace public démocratique" (Paris Kimé, 1994).
Raymonde Monnier a occupé successivement les fonctions suivantes :
1980-1986 Vacataire de recherche, Institut d’Histoire de la Révolution française (Université de Paris I)
1986-1994 Ingénieur de Recherche CNRS/ IHRF Paris I
1995-1999 Ingénieur de Recherche CNRS/ ENS Fontenay Saint-Cloud UMR 9952 Corpus
Actuellement retraitée du CNRS, elle est membre du Comité directeur du réseau international History of Political and Social Concept Group, secrétaire générale adjointe de la Société des études robespierristes.
La crainte de l'ignorance et du fanatisme a longtemps justifié la limitation du suffrage, et lorsque celle-ci n'a plus été possible, cette peur a conduit, au XXe siècle, à l'élaboration d'une théorie et d'une pratique élitistes de la démocratie reposant sur l'idée de consensus social et d'arbitrage électoral, et aboutissant à la paradoxale transformation de l'apathie en vertu politique;
Mais son rôle à la tête de la force armée parisienne, à travers les luttes politiques et sociales de l'hiver 1792 et du printemps 1793, illustre un des aspects du jacobinisme, celui de l'alliance entre bourgeoisie démocratique et masses populaires.