C’est tragique que l’Europe, la grande aventure d’une génération, l’ultime grand récit qui laisse le bec dans l’eau, soit devenu un jeu d’ombres, et que puisse être pris au sérieux ce qui l’est si peu. Accordons qu’il n’y a rien de gai à voir le Continent où fut inventée la politique, s’émasculer lui-même avec l’extension du domaine marchand à tous les aspects de la vie, la statistique en idole suprême.