Citation de PatriceG
Suite énième 2 de la SBU.
Il neige beaucoup à Moscou. Les premières neiges sont toujours les plus belles, la ville s'habille de son manteau d'hiver : c'est un ravissement ! ..
Au coeur de ce rendez-vous avec cette pureté d'une nature retrouvée, les nouvelles se suivent et ne se ressemblent pas. On ne va tout de même pas penser qu'il ne se passe rien ici et que les russes ne trouvent que des clous à manger dans leur assiette. Les nouvelles ne ressemblent sûrement pas à l'idée qu'on s'en fait à l'Ouest avec tous ses réseaux anti-Poutine, comment expliquer cela puisqu'aucun rat n'ose pointer ici son nez pour voir si la soupe est bonne et de quel bois on se chauffe dans un si grand pays avec lequel une troisième voie qui fut possible comme perspective immense soit devenue à ce point une peau de chagrin, et ce pays un ennemi !
De France, ça souffle le chaud et le froid, que veut nous dire notre président ? Il vient de débloquer 1 milliard d'euros pour l'Ukraine, sans nous consulter, qui pousse à l'escalade et il ose envisager la paix là-bas ? Celui qui arrivera à me faire admettre qu' aider un pays à faire la guerre, c'est la meilleure manière de préparer la paix, celui-là n'est pas né encore. Dans le pire des cas, la chose qui ne se fait pas, eh ben, monsieur Macron l'a faite, à savoir éventer les termes d'une conversation privée qu'il a eu avec Poutine, et il pense par dessus le marché qu'il va pouvoir renouer avec celui-ci demain, pour lui dire quoi ? Poutine n'exploite même plus cette relation pas fiable pour un sou, il la piétine. Alors monsieur Macron, refait de chez Poutine, refait de chez Erdogan, refait de chez Sholz, refait de chez Meloni, peut-être pas refait de chez Biden, mais celui-ci est tellement condescendant à son égard qu'on lui laissera le soin d'y croire ! La voix de la France ne compte plus dans le concert des grands de ce monde ; on voudrait s'en donner l'allure bien sûr. Seule comme une voix venue de loin, rémanente, entretient encore l'illusion, car ça fait un bail qu'on ne se formalise plus à l'Est sur l'hypothétique grandeur d'une France en déconfiture aujourd'hui. Il faudrait peut-être mettre les pendules à l'heure ! Il ne reste plus aux français objectivement que de cracher sur les damnés russes, ce grand peuple qui pourtant jadis avait les yeux de chimène pour la France, quand c'était sa deuxième langue parlée, mais qu'ils nous disent où est le centre de gravité de l'Otan aujourd'hui par exemple, s'il n'est pas aux portes de la Russie avec toute une armada d'armement américain sophistiqué pointé sur elle ? Il n'y a même plus un français pour relever le défi : la seule qui a juste essayé de mettre son grain de sel dans ce déferlement de propagande inconsidérée en faveur des ukrainiens, c'est Ségolène Royal : elle s'est fait lyncher et a dû présenter des excuses .. comme un relent de notre pire histoire révolutionnaire.
Du côté de l'Amérique, un mauvais vent de faucons domine. Que peut-on attendre du vieux Biden qui se croit encore suffisamment d'attaque .. quoi d'autre qu'un ruminement d'ayatollah qui se laisse emporter par la férocité de jeunes lieutenants impatients d'en découdre avec l'Est ? Des choses qui étaient impensables hier se présentent aujourd'hui !..
De leur confort douillet, bien loin des tumultes de ce monde qu'ils fomentent néanmoins et dont ils trouvent le moyen de s'en réjouir, voici ce que ça donne :
Le dernier communiqué de la Maison Blanche donne un blanc seing au pouvoir de Kiev pour reprendre la Crimée. Cela constitue à n'en pas douter un précédent que jusque là les américains se gardaient de franchir . Si l'on ajoute à cela la menace des patriots toujours américains, l'escalade vers une internationalisation du conflit, voire l'atomisation de cette guerre, est manifeste. On ne peut vouloir la paix et augmenter sa zone d'influence vers l'est. Si les américains n'ont pas compris cela, alors ce sera véritablement l'Ukraine qui en fera les frais !..
Doit-on rappeler que l'Ukraine n'est pas dans le giron de l'Otan, même si le pouvoir de Kiev le clame et le réclame à cor et à cri et qu'à travers ces dernières déclarations belliqueuses, double langage de faucon, cela sonne comme une déclaration de guerre des américains faite aux russes. Ce à quoi les russes répondront comme ils l'ont toujours dit que dans tel cas d'agression de la Russie intra muros, ils emploieront pour se défendre des moyens appropriés. Les américains soufflent sur la braise en jouant à ce jeu dangereux.
"L'homme en proie à la paix se couronne d'espoir". Paul Eluard.
Il neige beaucoup à Moscou. Les premières neiges sont toujours les plus belles, la ville s'habille de son manteau d'hiver : c'est un ravissement ! ..
Au coeur de ce rendez-vous avec cette pureté d'une nature retrouvée, les nouvelles se suivent et ne se ressemblent pas. On ne va tout de même pas penser qu'il ne se passe rien ici et que les russes ne trouvent que des clous à manger dans leur assiette. Les nouvelles ne ressemblent sûrement pas à l'idée qu'on s'en fait à l'Ouest avec tous ses réseaux anti-Poutine, comment expliquer cela puisqu'aucun rat n'ose pointer ici son nez pour voir si la soupe est bonne et de quel bois on se chauffe dans un si grand pays avec lequel une troisième voie qui fut possible comme perspective immense soit devenue à ce point une peau de chagrin, et ce pays un ennemi !
De France, ça souffle le chaud et le froid, que veut nous dire notre président ? Il vient de débloquer 1 milliard d'euros pour l'Ukraine, sans nous consulter, qui pousse à l'escalade et il ose envisager la paix là-bas ? Celui qui arrivera à me faire admettre qu' aider un pays à faire la guerre, c'est la meilleure manière de préparer la paix, celui-là n'est pas né encore. Dans le pire des cas, la chose qui ne se fait pas, eh ben, monsieur Macron l'a faite, à savoir éventer les termes d'une conversation privée qu'il a eu avec Poutine, et il pense par dessus le marché qu'il va pouvoir renouer avec celui-ci demain, pour lui dire quoi ? Poutine n'exploite même plus cette relation pas fiable pour un sou, il la piétine. Alors monsieur Macron, refait de chez Poutine, refait de chez Erdogan, refait de chez Sholz, refait de chez Meloni, peut-être pas refait de chez Biden, mais celui-ci est tellement condescendant à son égard qu'on lui laissera le soin d'y croire ! La voix de la France ne compte plus dans le concert des grands de ce monde ; on voudrait s'en donner l'allure bien sûr. Seule comme une voix venue de loin, rémanente, entretient encore l'illusion, car ça fait un bail qu'on ne se formalise plus à l'Est sur l'hypothétique grandeur d'une France en déconfiture aujourd'hui. Il faudrait peut-être mettre les pendules à l'heure ! Il ne reste plus aux français objectivement que de cracher sur les damnés russes, ce grand peuple qui pourtant jadis avait les yeux de chimène pour la France, quand c'était sa deuxième langue parlée, mais qu'ils nous disent où est le centre de gravité de l'Otan aujourd'hui par exemple, s'il n'est pas aux portes de la Russie avec toute une armada d'armement américain sophistiqué pointé sur elle ? Il n'y a même plus un français pour relever le défi : la seule qui a juste essayé de mettre son grain de sel dans ce déferlement de propagande inconsidérée en faveur des ukrainiens, c'est Ségolène Royal : elle s'est fait lyncher et a dû présenter des excuses .. comme un relent de notre pire histoire révolutionnaire.
Du côté de l'Amérique, un mauvais vent de faucons domine. Que peut-on attendre du vieux Biden qui se croit encore suffisamment d'attaque .. quoi d'autre qu'un ruminement d'ayatollah qui se laisse emporter par la férocité de jeunes lieutenants impatients d'en découdre avec l'Est ? Des choses qui étaient impensables hier se présentent aujourd'hui !..
De leur confort douillet, bien loin des tumultes de ce monde qu'ils fomentent néanmoins et dont ils trouvent le moyen de s'en réjouir, voici ce que ça donne :
Le dernier communiqué de la Maison Blanche donne un blanc seing au pouvoir de Kiev pour reprendre la Crimée. Cela constitue à n'en pas douter un précédent que jusque là les américains se gardaient de franchir . Si l'on ajoute à cela la menace des patriots toujours américains, l'escalade vers une internationalisation du conflit, voire l'atomisation de cette guerre, est manifeste. On ne peut vouloir la paix et augmenter sa zone d'influence vers l'est. Si les américains n'ont pas compris cela, alors ce sera véritablement l'Ukraine qui en fera les frais !..
Doit-on rappeler que l'Ukraine n'est pas dans le giron de l'Otan, même si le pouvoir de Kiev le clame et le réclame à cor et à cri et qu'à travers ces dernières déclarations belliqueuses, double langage de faucon, cela sonne comme une déclaration de guerre des américains faite aux russes. Ce à quoi les russes répondront comme ils l'ont toujours dit que dans tel cas d'agression de la Russie intra muros, ils emploieront pour se défendre des moyens appropriés. Les américains soufflent sur la braise en jouant à ce jeu dangereux.
"L'homme en proie à la paix se couronne d'espoir". Paul Eluard.
