Nationalité : France
Né(e) à : Bordeaux , le 18/03/1913
Mort(e) à : Monaco , le 17/03/1996
Biographie :
René Clément est un cinéaste français, réalisateur et parfois coscénariste
Il se destinait à une carrière d'architecte. Le premier court-métrage qu'il réalise est un dessin animé, César chez les Gaulois (1933).
En 1936, il improvise avec Jacques Tati un court-métrage burlesque, Soigne ton gauche. Soldat, il réalise quelques films au Service cinématographique des Armées.
La guerre interrompt définitivement ses études d'architecte, mais il en conserve outre des compétences techniques variées, un esprit d'organisateur complet qui lui permet d'intervenir dans tous les aspects du film. Il choisit la Résistance comme thème de son premier long métrage en 1945, alors que la guerre n'est pas encore terminée. La même année, il est conseiller technique de Jean Cocteau sur le tournage de La Belle et la Bête.
Il a enchaîné les grands succès et les récompenses internationales. Il obtient l'oscar du meilleur film étranger en 1951 pour Au-delà des grilles. Son plus grand succès, Jeux interdits (1951), soutenu par les thèmes musicaux de Narciso Yepes à la guitare, sait traduire sobrement la poésie tragique et la révolte de l'enfance sans tomber dans le sentimentalisme. L'interprétation de Brigitte Fossey et celle de Georges Poujouly témoignent de la maîtrise du cinéaste dans la direction d'acteurs.
Il réalise plusieurs adaptations d'œuvres littéraires : Le Château de verre (d'après Vicki Baum), Jeux interdits (d'après François Boyer), Monsieur Ripois (d'après Monsieur Ripois et la Némésis de Louis Hémon), Gervaise (d'après L'Assommoir de Zola), Barrage contre le Pacifique (d'après Marguerite Duras); et Plein soleil (d'après Patricia Highsmith).
Il a fait partie des cibles de la nouvelle vague, et endure des critiques très agressives de la part de François Truffaut.
En 1986, il est élu à l'Académie des beaux-arts au fauteuil du sculpteur Georges Hilbert. Il est président de l'Académie et de l'Institut en 1990. Gérard Oury lui succède en 1998 et prononce son éloge sous la Coupole en 2000.
Il ne s'agissait plus de petits sabotages au moyen des outils quotidiens - d'un coup les saboteurs étaient promus au stade de dynamiteurs. On passait de l'accident à l'attentat. La chose devenait très sérieuse.