Ce fut la vie agricole et sédentaire ainsi pratiquée par les ancêtres des Chinois aux confins du loess et de la Grande Plaine qui les différencia d’avec les tribus — sans doute de même race — restées au stade des chasseurs nomades dans les steppes du Chen-si et du Chan-si septentrionaux d’une part, dans les forêts marécageuses du Houai-ho et du Yang-tseu d’autre part. Il n’y a pas lieu de supposer ici d’opposition ethnique, encore moins d’imaginer une immigration des Proto-Chinois soi-disant venus de l’Asie centrale.