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Citation de Jacopo


Au demeurant, pas de vie plus laborieuse que celle de ces paysans chinois. En dépit de leur patience acharnée et sans nerfs, malgré la virtuelle fertilité des plateaux de loess comme de la Grande Plaine, les terres de loess sont menacées, par temps de sécheresse, d’effroyables famines. Dans la Grande Plaine le danger de sécheresse, bien que moindre par suite des pluies de mousson, se combine avec celui de l’inondation, sans parler des divagations terribles du Fleuve Jaune : la crainte superstitieuse des anciens Chinois pour la divinité des eaux, « le Comte du fleuve », comme ils l’appelaient, montre bien la terreur qu’en temps de crue inspirait aux riverains ce voisin indompté : pour se le propitier, ils lui sacrifiaient périodiquement des garçons et des filles. En ces immenses étendues plates et sans défense contre les eaux ou contre la sécheresse parce que sans réserves forestières, le paysan dépendait plus étroitement que partout ailleurs de la terre. Le rythme de sa vie se modelait strictement sur le rythme des saisons.
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