Les objets d'une maison exercent une curieuse influence sur ses occupants. On a l'impression de pouvoir en disposer, mais c'est souvent l'inverse qui se produit. Le possédant devient le possédé. Il n'arrive plus à se débarrasser des objets qu'il a acquis, comme si ceux-ci tiraient un pouvoir particulier de cette portion du passé qu'ils détiennent : les racines que l'on ne peut couper de peur que l'arbre ne dépérisse.