René Ouellet

Le mariage est comme un voyage en mer. On ne part pas comme ça, sans préparation, sur un coup de tête. Il faut un bon bateau. Des bagages. Des provisions. Un plan de route. Une destination à atteindre. Nos ancêtres en savaient quelque chose… Rares sont les voyages en mer sans tempête. Il faut toujours être prêt à résister aux éléments. Dans votre vie de couple, les éléments perturbateurs pourront être tout aussi bien la routine que des événements trop précipités… Les vieux marins savent tous que sur un voilier, une absence prolongée de vent peut mettre la discorde dans l’équipage… Vous devrez vous adapter aux situations… Aux insatisfactions, aux changements de personnalité… Aux nouvelles rencontres… Aux jalousies… Aux problèmes d’argent… Dans les moments pénibles, il faut revenir aux bouées et aux phares qui montrent la voie.

La peur se tient dans la cour de l’ignorance et de l’incompétence… Alors, mon conseil est le suivant: instruisez-vous, apprenez, consultez, foncez, travaillez et vous vaincrez!

Les Indiens ne payent pas de taxes! Ils sont subventionnés! Ils vivent sur le bien-être social! La plupart sont des ivrognes! Ils n’étudient pas et ne veulent pas travailler! Ils vivent aux crochets de la société! Ils veulent des droits de coupe de bois alors qu’ils ne vivaient même pas de la forêt avant le contact avec les Blancs et ne l’ont jamais véritablement exploitée! Ils n’ont jamais fait le commerce du bois, ça ne fait pas partie de leurs droits ancestraux! Ils ne savaient même pas que les mines et le pétrole existaient, puis ils disent que ça fait partie des droits aborigènes!

J’aime mieux passer pour un Père Noël que pour un martyr…

Il fallait aussi reconnaître que les parents, particulièrement les femmes en mettant des enfants au monde, menaient une vie d’abnégation, s’oubliant pour leur progéniture, brisant plus souvent qu’autrement leurs propres rêves, voire même l’essentiel de leur propre existence.

Dans la vie, il faut choisir soi-même et non pas se faire dicter par les autres ce qu’on veut faire. Mais quand la décision est prise, il faut vivre avec et ne pas mettre les malheurs qui surviennent sur le dos des autres.

Quand on s’installe dans le mensonge, il faut être lucide, un second doit souvent camoufler le premier…

Un bon forgeron garde toujours plusieurs fers au feu en même temps… Je ne suis qu’un apprenti… Je dois apprendre encore un peu…

Quand on trouve des souliers, des robes de chambre, du parfum, des soutiens-gorges, des petites culottes, c’est qu’une femme veut laisser des traces visibles… Tu devrais donc te méfier.…

Dans les familles où les parents insistaient pour avoir un religieux, c’était souvent le plus sensible des enfants qui se sacrifiait.

On juge un arbre à ses fruits.

Pour eux la retraite, ça n’existait que dans les romans. Moi, je peux te dire que j’en profite. La grande joie, c’est de pouvoir décider de mon temps et de mes activités à ma guise!

La liberté, c’est parfois de pouvoir décider de rester quand on peut partir…

Le plus petit trou peut vider le plus grand réservoir.

Le chemin le plus court n’est pas toujours le moins long à parcourir…

Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point…Quand les gens ne sont pas satisfaits du message, ils tirent sur le messager…

Certaines rumeurs ne sont pas toujours sans fondement.

Une gare qui disparaît emporte avec elle tant de souvenirs!

Si l’avocat est prisonnier de son client, le juge, lui, est prisonnier du droit. Il doit commencer par lire la loi telle qu’elle est écrite et non pas comme il voudrait qu’elle le soit.

Quand on est imbu d’équité et de justice, certaines victoires, dans de telles situations, peuvent même être amères.