Un homme digne de porter l'arc et les flèches doit savoir, dans les moindres occasions, prononcer des paroles dont on se souvienne le moment venu ! Or voici ce que disait Saïto Bettô chaque fois qu'il rencontrait Kanémitsu : « Quand, la soixantaine passée, il me faudra affronter les combats, je saurai me rajeunir en teignant mes tempes et ma barbe. La raison en est que, s'il serait pueril de vouloir disputer le pas aux jeunes gens pour se trouver au premier rang, il n'en serait pas moins mortifiant de se voir dédaigner parce qu'on est un vieux guerrier ! ».