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4.15/5 (sur 53 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Achen , le 4/08/1923
Mort(e) le : 3/02/2004
Biographie :

René Sieffert (4 août 1923 - 3 février 2004) est un japonologue français, ancien professeur à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO).

Sieffert a traduit de nombreux ouvrages et a aidé à rapprocher la littérature japonaise des lecteurs francophones. Par ailleurs avec son épouse Simone, il a créé en 1971, quand il était président de l'INALCO, la maison d'édition universitaire Publications orientalistes de France (POF).

René Léon Sieffert est né le 4 août 1923 à Achen, en Moselle (France). Il fait ses études d'abord à l'Université de Strasbourg replié à Clermont-Ferrand. Il y est inscrit en 1942 à la Faculté de Droit, et à la Faculté de Lettres.
En 1944, il est inscrit à la Faculté de Droit de Paris (Sorbonne) qu'il fréquente jusqu'en 1945, en même temps qu'il étudie à la Faculté de Lettres, où il se spécialise à partir de 1942 dans les Langues Orientales Vivantes.
A la fin de la guerre, en 1945, il entre à l'École des Hautes Études, qu'il quitte en 1951, après avoir épousé en 1946 Simone Mavielle, avec laquelle il aura deux enfants.
En mai 1951, René Sieffert devient pensionnaire à la Maison franco-japonaise de Tokyo, et en est directeur par intérim jusqu'en avril 1954. À cette date, il rentre du Japon, et est chargé du cours de japonais de l'École des langues orientales de Paris.
En 1957, il est nommé professeur titulaire de japonais à l'école. En 1970, il devient administrateur de l'établissement rebaptisé provisoirement Centre universitaire des Langues orientales vivantes, puis l'année suivante, président de l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), et fonde avec son épouse les Publications orientalistes de France. Il mène une politique de modernisation de l'établissement, qui dépasse pour la première fois pendant son mandat le nombre de 10 000 inscriptions et propose notamment, avec son vice-président François de Labriolle, un ambitieux projet d'université internationale du langage et de la communication (U.L.C. ou UNILCO), installé dans une des villes nouvelles de la région parisienne (Marne-la-Vallée ou Cergy-Pontoise), venu probablement trop tôt et qui n'aboutit pas, faute d'adhésion - et surtout de financements - des pouvoirs publics et des craintes d'une partie des enseignants de l'établissement.
René Sieffert meurt le 3 février 2004.
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Ce jour de printemps
à la lumière sereine
du soleil pérenne
pourquoi donc impatientes
les fleurs se dispersent-elles

Ki no Tomonori


33- Cette composition chante la dispersion des fleurs de cerisier. Le thème de la précarité des fleurs de cerisier que la moindre pluie, le plus léger souffle de vent suffisent à disperser, est présent à travers toute la littérature classique; en prose comme en vers, il symbolise l'universelle impermanence de toute chose, et singulièrement de la vie de I'homme.

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Un homme digne de porter l'arc et les flèches doit savoir, dans les moindres occasions, prononcer des paroles dont on se souvienne le moment venu ! Or voici ce que disait Saïto Bettô chaque fois qu'il rencontrait Kanémitsu : « Quand, la soixantaine passée, il me faudra affronter les combats, je saurai me rajeunir en teignant mes tempes et ma barbe. La raison en est que, s'il serait pueril de vouloir disputer le pas aux jeunes gens pour se trouver au premier rang, il n'en serait pas moins mortifiant de se voir dédaigner parce qu'on est un vieux guerrier ! ».
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« Pourquoi ne laves-tu que tes oreilles ? demanda-t-il ! – Parce que j’ai entendu une histoire funeste, je me lave les oreilles, dit Kyokû.  – Quelle histoire ? demanda l’autre. – J’ai été par trois fois mandé par l’Empereur, qui voulait de moi faire le maître des Neuf Provinces ! Quelle nouvelle pouvait être pire pour moi ? » dit-il, et lors voici que le paysan : « Lorsqu’un sage fuit le monde, il fait ainsi que l’arbre Kaïshô. Comme cet arbre se dresse sur la pente abrupte d’un val profond, il n‘est de chemin pour y aller d’en bas, ni de moyen de l’atteindre d’en haut. De sorte que l’on ne peut en faire une poutre pour quelque monument. Si tu prétendais fuir le monde, c’est au plus profond des montagnes qu’il fallait te retirer. Qu’est-ce à dire ? Fuir le monde en un lieu où demeurent bœufs et chevaux ? C’est encore s’attacher à la gloire ! Et dans ce cas, si je faisais boire à mon bœuf l’eau dont tu te laves les oreilles, ce serait le souiller ! » dit le paysan, et il  emmena son bœuf, dit-on. 
[Le Dit de Heiji]
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Jadis un chef de guerre qui quittait la capitale pour aller détruire des ennemis de l'Empereur, devait observer trois préceptes : du moment qu'il recevait le sabre de commandement, oublier sa maison ; quand il quittait sa maison, oublier femme et enfants ; et sur le champ de bataille quand il combattait l'ennemi, s'oublier soi-même.
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La fleur qui semblait
dans la paix épanouie
les années passant
est pareille désormais
à la lune à son couchant
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Une parole vite échappée appelle malheur. Ne point surveiller ses paroles est la voie de la ruine !
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Ce monde où vieux ni jeune n'est assuré de son sort, non plus ne dure qu'étincelle jaillie de la pierre à feu. Un homme vécût-il vieux, il est rare qu'il passe soixante-dix ou quatre-vingts années. Et de tout ce temps, celui de sa pleine force ne dure qu'une vingtaine d'années à peine. En ce monde de rêve et d'illusion, pourquoi vivrais-je ne fût-ce qu'un instant avec une femme qui déplairait ? Et si je persistais à vouloir celle qui me plaît, c'est à mon père que je devrais désobéir. Ceci m'aura amené à la connaissance ! Soit donc, je vais répudier ce monde de misère et m'engager sur la voie de la vérité !
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Sur une maison prospère, pensions et rangs s'accumulent, mais quand un arbre fructifie deux fois l'an, c'est toujours au détriment de ses racines.
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Messire Nobuyori qui jusque-là affichait des airs avantageux, dès qu'il eut entendu le cri de guerre, changea de couleurs et devint vert autant que feuilles d'herbes, et quand il descendit l'escalier du sud, ses genoux tremblaient tant qu'il faillit tomber.
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Fleurs du cerisier
Par les ondées du printemps
Déjà délavées

Par mes pensées inutiles
Mes charmes le sont aussi

Ono no Komachi

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