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Brontë : Wuthering Heights par Emily Brontë ; Le Professeur par Charlotte Brontë ; Agnès Grey et La Locataire de Wildfell Hall par Anne Brontë. (Gallimard, Pléiade, 2002, 1 360 pages.)


Pendant longtemps, en France tout au moins, on a placé très haut Jane Eyre et Wuthering Heights (sous le titre de sa traduction la plus célèbre, Les Hauts de Hurlevent) au détriment du reste des œuvres des sœurs Brontë. Seuls les spécialistes connaissaient les trois autres romans de Charlotte (Le Professeur, Shirley, Vilette) et les deux romans d’Anne (Agnès Grey, La Locataire de Wildfell Hall), la petite sœur dont on mentionnait à peine l’existence. Depuis quelques années, à l’inverse, la tendance semble être de considérer les œuvres des Brontë (les trois sœurs et leur frère Branwell) comme un tout. Après « Bouquins » il y a une dizaine d’années, c’est maintenant la Pléiade qui accueille la famille Brontë dans son ensemble.

Ce choix éditorial a le mérite de resituer Jane Eyre et Les Hauts de Hurlevent, les deux œuvres incontestablement les plus importantes du corpus, dans le contexte biographique et littéraire qui leur a donné le jour, et de considérer que l’œuvre de la famille Brontë est un cas unique dans l’histoire de la littérature : une enfance commune ayant donné lieu chez quatre adolescents à quatre déclinaisons différentes qui cependant constituent un ensemble dont chacune des parties offre aux autres un éclairage plus riche.

Le premier volume de la Pléiade (encore à paraître) contiendra les « Juvenilia » : la plus grande partie des textes de Charlotte et de Branwell, et ce qui a été conservé de ceux d’Emily et Anne, soit un terreau dans lequel ont pris racine les romans publiés ensuite, et qui représente une masse plus importante que les textes publiés du vivant des trois sœurs.

Cela permettra aussi de montrer l’importance de Branwell, le frère adoré, meneur des jeux imaginaires de ses sœurs, poète, conteur, détruit par l’alcool avant d’avoir fait une œuvre. L'éditeur y joindra Jane Eyre, de Charlotte, le premier roman publié par l’une des sœurs, sous le pseudonyme de Currer Bell.

Le volume qui paraît aujourd’hui sera chronologiquement le second. On y trouve les trois premiers romans écrits par chacune des sœurs (Le Professeur de Charlotte, Wuthering Heights d’Emily, Agnès Grey d’Anne) ainsi que La Locataire de Wildfell Hall, le second roman d’Anne. Le troisième volume contiendra les deux romans ultimes de Charlotte, parus après la mort de ses sœurs. L'édition est bien faite. Elle permet de découvrir en français le texte intégral de La Locataire de Wildfell Hall (toutes les traductions françaises effectuées jusqu’alors l’étaient d’après un texte expurgé par Charlotte après la mort d’Anne).

À tout seigneur tout honneur : le volume s’ouvre sur Wuthering Heights, unique roman d’Emily, un des chefs-d’œuvre absolus du roman anglais, qui, cent cinquante ans après sa parution, n’a rien perdu de sa violence, de sa puissance de déflagration, de son noir éclat. On ne le résumera pas : tout le monde connaît l’histoire de cet amour fou qui engendre la haine, de cet amour qui détruit tout autour de lui. Le personnage de Heathcliff, jusqu’au bout opaque, rebelle et mystérieux, est l’une des plus fortes créations romanesques jamais conçues. On est sidéré par le génie visionnaire d’Emily qui, inspirée par un lieu familier (les Hauts de Hurlevent doivent beaucoup aux landes qui entourent le presbytère de Haworth où elle a grandi), se détache de l’autobiographie transposée, domaine futur de ses sœurs, pour aborder des territoires imaginaires inquiétants. Les images sont innombrables et continuent de nous hanter lorsque le livre est refermé : Heathcliff faisant ouvrir le cercueil de Cathy et demandant qu’il soit placé, parois ouvertes, à côté du sien ; le cadavre de Heathcliff, le visage balayé de pluie, du sang coagulé sur les mains, comme riant dans la mort ; les lapins morts sur le fauteuil, que le narrateur prend pour des chatons lors de sa première visite à Heathcliff. Emily ne s’impose pas de limites, ne se refuse aucun excès, et c’est ce qui fait la force de Wuthering Heights, ce qui fait que le roman ne ressemble à rien de connu. On en parle souvent comme d’une histoire d’amour (popularisée au cinéma par Wyler, puis par Buñuel et Rivette, plus proches que le cinéaste américain de la violence du roman), alors que c’est tout autant une histoire de mort, de destruction, de haine, une haine si absolue qu’elle offre à Heathcliff une sorte de révélation mystique ? comme si, dans l’excès, la haine s’épuisait elle-même et débouchait sur une forme de paix. Ce qu’il y a d’extraordinaire dans ce roman, c’est que Heathcliff, sans doute un des personnages les plus odieux, sadiques, pervers jamais imaginés, n’est jamais condamné par Emily et n’est jamais antipathique au lecteur. Il n’est pas responsable : c’est un personnage hanté par son amour et par le souvenir de Catherine, habité par des forces qui le dépassent. Dans l’univers terne que dépeint Emily, Catherine et Heathcliff (et Hareton et Cathy, qui en seront comme un double heureux) sont les seuls qui, mus par la passion, échappent à la médiocrité. Le fait que ce roman ait été écrit par une pauvre fille de pasteur rarement sortie du presbytère familial ne lui ajoute rien : Wuthering Heights est un météore.

Il n’en est pas de même des romans de Charlotte et Anne, qui, moins puissants, moins sauvagement primitifs, plus traditionnels, reposent davantage sur l’autobiographie et sont éclairés par l’histoire de leur auteur. Non que Anne et Charlotte aient été des écrivains de seconde zone : simplement, elles n’avaient pas le génie fulgurant de leur sœur.

Refusé par de nombreux éditeurs et publié après la mort de son auteur, Le Professeur transpose au masculin les tribulations sentimentalo-professionnelles de Charlotte : le narrateur, professeur comme elle dans une pension bruxelloise, connaît une histoire d’amour avec l’une de ses élèves (Charlotte, elle, aurait été amoureuse de l’un de ses professeurs). Le début du roman ? le narrateur est l’employé de son frère, industriel du Yorkshire ? est assez violent et en dit long sur l’état de la société anglaise à cette époque de capitalisme naissant. On sent chez Charlotte des préoccupations sociales qui étaient bien étrangères à Emily : la place de la femme dans la société, les écoles pour enfants riches, les professeurs considérés comme des minables. Le fait que Charlotte prête la parole à un homme donne au roman un côté curieusement décalé ; on sent qu’elle-même ne pénètre pas vraiment les sentiments de son héros, misanthrope, méfiant, misogyne. On ne comprend pas toujours ses réactions (notamment avec son ami Hunsden) ; du coup, ses actions prennent de l’épaisseur et du mystère. Ces maladresses de Charlotte, qui peine à entrer dans l’esprit de ses personnages, leur donnent paradoxalement du poids. Le Professeur est plus sage que Wuthering Heights, mais on y perçoit un frémissement, des zones d’ombre et de violence, qui s’épanouiront dans le roman suivant de Charlotte et le meilleur qu’elle ait écrit : Jane Eyre.

Anne a toujours été la moins célèbre des sœurs Brontë, et on pourrait penser que c’est elle qui a le plus à gagner à une édition collective des œuvres de la famille. Ce serait injuste : Anne est un écrivain sûrement sans génie, mais très estimable, et ses romans vieillissent finalement assez peu. Même sans ses sœurs, elle mériterait de rester. Agnès Grey, histoire d’une fille de pasteur pauvre devenue gouvernante, est, bien évidemment, très autobiographique. L?histoire est convenue, mais les détails sont souvent réjouissants, et Anne excelle à croquer les différents personnages que son héroïne croise sur son chemin : elle est amusante et douée pour la satire. Partageant avec Charlotte une vision sociale des choses, elle parle de la condition des femmes et du triste état de gouvernante, fustige les noblaillons de campagne, les pasteurs mondains, les enfants mal élevés. Son roman a beaucoup plus de rythme et de piquant que Le Professeur de Charlotte. Il y a chez Anne peu de zones d’ombre, pas de folie, mais la tranquille assurance d’une romancière qui se sait faite pour raconter des histoires. Agnès Grey est de la belle ouvrage, du solide roman anglais du côté de ceux d’Elizabeth Gaskell, qui se fera la biographe de Charlotte.

La Locataire de Wildfell Hall, plus ambitieux qu?Agnès Grey, confirme le goût d’Anne pour la peinture sociale. Là encore, elle parle de la condition féminine, et brosse un tableau très noir d’une certaine aristocratie. Le mari de son héroïne est un atroce débauché aussi sombre que Heathcliff ; mais là où Emily explore le Mal, Anne se contente de décrire la débauche, avec des ambitions morales étrangères à sa sœur. La Locataire est un roman beaucoup plus romanesque qu?Agnès Grey. Anne se projette dans une multitude de personnages, et tente de dresser un panorama de la société anglaise de son époque, des cercles londoniens aux hobereaux obsédés par la chasse, des riches paysans à une communauté villageoise du Yorkshire. Moins poète qu’Emily, elle est sans doute plus naturellement romancière que Charlotte, moins portée à la transposition autobiographique. Elle aime animer des personnages, raconter des histoires. Parfois maladroit, encombré de prêchis-prêchas un peu pesants (c’était déjà le cas d?Agnès Grey), La Locataire est un roman puissant, qui mérite de sortir de l’oubli dans lequel il stagne depuis cent cinquante ans ? en partie à cause de Charlotte, qu’il choquait et qui, chargée de l’édition des œuvres de sa sœur, n’a rien fait pour le faire connaître.

Wuthering Heights, certes, domine tout. Mais les romans d’Anne Brontë n’ont pas volé leur place en Pléiade. Même sans ses sœurs, elle mériterait d’être lue comme une des grandes romancières victoriennes. Quant à Charlotte, on la découvrira mieux avec Jane Eyre.
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Brontë : Œuvres, tome I (1826-1847). (Pléiade, 2008, 1720 pages). Contient : Charlotte et Patrick Branwell Brontë : Récits et Poèmes (1826-1839) ; Emily Brontë : Poèmes (1837-1848) ; Anne Brontë : Alexander et Zenobia (1837) ; Patrick Branwell Brontë : Poèmes publiés (1841-1847) ; Charlotte, Emily et Anne Brontë :Poèmes (1846) ; Charlotte Brontë :Jane Eyre


C’est après le deuxième volume des œuvres des Brontë dans la Pléiade contenant les textes des années 1847-1848, que paraît le premier volume, qui offre une grande part des écrits de jeunesse, dont certains jusqu’alors inédits en français, et le premier roman publié par Charlotte, Jane Eyre (1847). Le respect de la chronologie aurait sans doute voulu que Jane Eyre figurât au tome II, et Le Professeur, premier roman écrit par Charlotte, publié de façon posthume, au tome I. C’est sans doute pour des raisons commerciales que les responsables de la Pléiade ont choisi de placer Jane Eyre dans ce premier tome, comme « accroche », estimant qu’un volume comprenant uniquement des inédits de jeunesse, des Poèmes, et un roman de jeunesse posthume (Le Professeur) avait peu de chances de devenir un best-seller. On ne leur en voudra cependant pas trop, dans la mesure où ce tome I offre une sélection d’écrits de jeunesse passionnante, et qui rend toute sa place à Branwell, le frère maudit et souvent oublié.

Ce sont en effet les Écrits de jeunesse de Charlotte et Branwell qui font tout le prix de ce tome I : 780 pages qu’on n’avait encore jamais pu lire en français, et qui complètent – sans le recouper – le choix de Juvenilia publié naguère par Raymond Bellour chez Pauvert, et disponible dans le tome III des Œuvres des Brontë chez Bouquins/Laffont.

On sait que, très jeunes, dans l’isolement du presbytère de Haworth, les quatre enfants privés de mère se sont réfugiés dans des jeux de l’esprit, créant, à partir des soldats de bois offerts par son père au petit Branwell, des royaumes imaginaires dont ils allaient se faire les minutieux chroniqueurs. Branwell et Charlotte, les deux aînés, inventent la ville de Glasstown, en Afrique, qui, très vite, prendra le nom de Verdopolis, puis celle d’Angria, une colonie dissidente. Les deux plus jeunes, Emily et Charlotte, font sécession, et se réfugient dans le royaume de Glondal. Des écrits de Glondal, rien ne nous est parvenu (hormis quelques poèmes que l’on trouvera dans cette édition). Mais les écrits sur Angria, rédigés par Charlotte et Branwell sur des carnets de petit format, reliés comme de vrais livres, ont été en grande partie conservés, et constituent une masse plus importante, paraît-il, que l’ensemble des romans publiés par les trois sœurs. Ils n’ont jamais été publiés dans leur intégralité, même en Angleterre. En France, nous l’avons dit, le choix effectué par la Pléiade complète celui de Bouquins (on trouve aussi quelques « romans » d’Angria publiés séparément : notamment Hôtel Stancliff au Rocher). On dispose ainsi maintenant d’une bonne partie des écrits angriens de Charlotte et Branwell – ce qui donne envie de pouvoir un jour, enfin, les lire dans leur totalité.
Un feuilleton à quatre mains

Ces écrits angriens, en effet, loin de n’être que des « curiosités » destinées aux spécialistes, constituent un ensemble unique dans l’histoire littéraire, un feuilleton à quatre mains aux variations et aux ramifications infinies. Charlotte et Branwell, chacun de leur côté, inventent de nouveaux épisodes de la chronique de Verdopolis et d’Angria, épisodes dont doit tenir compte le coresponsable de la chronique. Et même s’il arrive à Charlotte de « ressusciter » (dans Le Retour de Zamorna) un personnage (Mary Percy) que Branwell venait de supprimer, elle doit intégrer à son histoire les remous politiques suscités par son frère.

À lire ces récits dans la continuité, on distingue rapidement très bien la patte de Charlotte de celle de Branwell. Branwell aime la politique, les intrigues, les guerres civiles, les révolutions. Charlotte, elle, tend plutôt à raconter la vie à la cour et dans les riches demeures, à s’étendre sur les luxueux costumes, et sur les intermittences du cœur. Chacun des deux écrivains a son héros préféré. Pour Branwell, il s’agit d’Alexander Percy, dit Rogue, dit Northangerland, ancien pirate, aventurier cruel, débauché, intelligent, puissant, politique subtil, général de génie, fomenteur de troubles, véritable héros romantique noir, qui tient de Byron et de Bonaparte. Charlotte, elle, éprouve quelque faiblesse pour Arthur Wellesley, dit Zamorna, roi d’Angria, beau, généreux, séduisant, compagnon et ennemi intime de Rogue, dont il épousera la fille, Mary. Rogue et Zamorna dominent les écrits angriens. On voit leur personnage gagner en complexité, on suit leurs aventures, on les sent devenir des héros adultes au fur et à mesure que leurs créateurs gagnent eux-mêmes en maturité. Dans Mina Laury (1839), un de ses derniers récits angriens, Charlotte en arrive pourtant à se moquer de son cher Zamorna, présenté comme un séducteur vieillissant, ventripotent, peu scrupuleux, assez fat et vaguement ridicule.

Les personnages prolifèrent (les éditeurs de la Pléiade ont eu l’heureuse idée d’en donner un dictionnaire), les intrigues s’entrecroisent (celles imaginées par Branwell sont particulièrement complexes). On sent, peu à peu, poindre une forme de folie. Pour Charlotte et Branwell, Angria et ses personnages semblent avoir plus de réalité que le monde réel, leur servir de refuge, de lieu de fuite. Branwell s’y est usé, s’y est vidé, s’y est perdu. Charlotte, elle, y renonce, sciemment, en 1839 (elle a vingt-trois ans) dans un texte mélancolique, Adieu à Angria, adieu lucide d’un créateur à son monde imaginaire qui menace de le dévorer.

Les textes, en eux-mêmes, sont passionnants. On y découvre des décors, des personnages, des thèmes, qui réapparaîtront dans les romans de la maturité. La Laine en hausse, roman angrien de Branwell, histoire d’un nouveau riche propriétaire d’une filature (il s’agit d’un fils abandonné par Alexander Percy), annonce déjà le Vilette de Charlotte, et les personnages des deux frères dont l’un exploite l’autre se retrouveront dans Le Professeur. Quant au vieux Sdeath, âme damnée d’Alexander Percy, vieillard puritain et assassin, il annonce le vieux Joseph des Hauts de Hurlevent.

On est impressionné par la force créatrice de ces deux enfants qui inventent – comme plus tard Conrad dans Nostromo – un pays imaginaire, avec son histoire, sa géographie, sa population. La saga d’Angria est infiniment plastique, souple, malléable. Elle représente un cas unique : le génie du roman à l’état pur, à l’état sauvage, tel que le possèdent deux adolescents. On pourrait gloser longtemps sur un parallèle entre Branwell et Rimbaud, deux génies adolescents fauchés par l’intensité de leur création.

Mais la chronique d’Angria n’est pas uniquement un cas d’école littéraire. Certains textes, en soi, sont magnifiques, notamment La Vie du très honorable maréchal Alexander Percy, de Branwell, portrait en pied de l’aventurier romantique, ou la belle histoire d’amour de Mina Laury, par Charlotte, qui n’est pas loin des romans qu’elle écrira ensuite (et que l’on peut préférer à son premier opus, Le Professeur).
Jane Eyre

Les récits angriens constituent le terreau immense, fascinant, d’une extraordinaire richesse, sur lequel ont germé, ensuite, les romans des Brontë.

Ces huit cents pages justifient à elles seules l’achat de la Pléiade, dans laquelle on retrouvera avec plaisir Jane Eyre. Le plus célèbre roman de Charlotte a toujours fait quelque peu figure de parent pauvre à côté des abîmes et de la noirceur des Hauts de Hurlevent. C’est dommage, car il contient aussi sa part de folie et d’excès, et propose des scènes aussi sombres que celles imaginées par Emily (notamment de beaux nocturnes sur la lande). Rochester est un personnage aussi extrême, aussi opaque, aussi peu assimilable par un roman « psychologique » traditionnel que l’est Heathcliff. Jane Eyre, comme Wüthering Heights, est un poème d’amour fou, loin de la sage vision de roman sentimentale pour jeune fille que l’on en a souvent.

Après Bouquins, la Pléiade entérine l’idée que l’œuvre des quatre enfants du pasteur Brontë constitue un tout, un massif unique, et que chaque élément perd à être séparé des autres. C’est une bonne chose.
Plan de l'article
Brontë : Œuvres, tome I (1826-1847). (Pléiade, 2008, 1720 pages). Contient : Charlotte et Patrick Branwell Brontë : Récits et Poèmes (1826-1839) ; Emily Brontë : Poèmes (1837-1848) ; Anne Brontë : Alexander et Zenobia (1837) ; Patrick Branwell Brontë : Poèmes publiés (1841-1847) ; Charlotte, Emily et Anne Brontë :Poèmes (1846) ; Charlotte Brontë :Jane Eyre
Un feuilleton à quatre mains
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