L'art dont nous parlons, au contraire, est si « total » qu'il accapare le lyrisme et prive le phraseur de ses moyens. Il est. Quel contraste avec les ébauches plus souvent macabres que joyeuses de l'art commercialisé du XXe siècle ! Il dure et ces ébauches passent. Il s'identifie aux monuments qui l'abritent : temples et palais. Elles s'identifient aux vils intérêts qui les accompagnent de la boutique à l'alcôve et de l'alcôve à la boutique.
Le grand art décoratif ressuscite l'amour désintéressé de l'art.
Puisse cette résurrection présager celle de l'esprit public.
Telle peut être la conclusion de ce court article sur Jean Dupas.