AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.06/5 (sur 17 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 05/1905
Mort(e) à : Paris , le 07/1939
Biographie :

L'Art et les Artistes est une revue française d’histoire de l'art, fondée en 1905 et disparue en 1939.
Sous-titrée art ancien, art moderne, art décoratif — revue mensuelle d'art ancien et moderne des deux mondes, elle est lancée par Armand Dayot, en avril 1905 à Paris, au 23 quai Voltaire, et comprend une première série mensuelle jusqu'en février 1919. Une seconde série est lancée en avril 1919 et s'achève après la mort de son fondateur, en juillet 1939.
Chaque livraison comprend 48 pages noir et blanc sur papier glacé, dont une ou deux images en quadrichromie, sans compter les pages de publicité. Le procédé d'impression, très soigné, est l'héliogravure. Le motif récurrent de la couverture est une victoire ailée gravée par Pierre-Eugène Vibert.
Le comité de rédaction comprend Adolphe Thalasso, Gabriel Mourey, William Ritter qui correspond avec la revue depuis Leipzig jusqu'en juillet 1914. Après 1919, on trouve des articles de Noël Clément-Janin, Gustave Coquiot, Camille Mauclair, Léandre Vaillat...
En juin 1939, la revue, présentée par Georges Huisman, possède un stand à New York, lors de l'exposition internationale.
Abondemment illustrée, cette revue est très utile aux historiens d'art et aux historiographes, car elle permet de visualiser des œuvres non localisées, et qui ne sont pas nécessairement dans des collections publiques.
+ Voir plus
Source : wikipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de Revue L`Art et les Artistes   (12)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
« Les tartuffes de l’art » par P. Guiboud-Ribaud. (Edition du Monde moderne).
Petit livre prestement écrit, plein de cruelles vérités, mais d’où se dégage une vive expression de courage et de sincérité.
Nous ne saurions trop en conseiller la lecture aux nouveaux amateurs de peinture dite ultra-moderne, soucieux de se faire une juste opinion sur la valeur de la marchandise.
Commenter  J’apprécie          50
Ces merveilles de délicatesse et de vie nous font malgré nous revenir encore à Vermeer par la hantise qui dans nos esprits abolit la notion des temps et des races, ou plutôt la remplace par celle d'une seule race, celle des artistes supérieurs. Lorsqu'elles furent exposées boulevard des Capucines en 1874 avec les Impressionnistes, on ne les comprit pas. Pour deux raisons. D'abord parce qu'elles étaient trop parfaites en elles-mêmes et ne pouvaient être appréciées dans une cohue furieuse. Puis, parce que les regards étaient violemment adirés par les coloriages crus qui nous paraissent aujourd'hui si harmonieux (même en tenant compte de la collaboration du temps) chez Claude Monet, Sisley ou Renoir.
Commenter  J’apprécie          30
Dans l'article : La jeune peinture canadienne
Le seul fait qui rende relativement simple l'étude d'un art dans un Pays jeune, quel que soit ce pays, c'est justement que l'histoire en est brève. Quant au reste, l'imagination a toute liberté pour errer à son gré, depuis l'interprétation du présent jusqu'aux prophéties concernant l'avenir, tout cela sans être guidé par des jalons plus nets que les tendances internationales et les caractéristiques de la nation qu'on étudie. Les routes qui viennent du passé sont courtes, s'il m'est permis d'employer cette image, et le royaume qui se déroule en avant de soi est à peu près illimité. Voilà quelle est donc notre situation lorsque nous examinons l'art canadien d'aujourd'hui.
Commenter  J’apprécie          20
L'exposition Pissarro à la galerie Durand-Ruel.
Nous sommes particulièrement heureux d'enregistrer le magnifique succès obtenu à cette galerie, une des plus belles de Paris, par l'importante exposition de tableaux, pastels, gouaches et aquarelles de Pissarro exécutés entre 1868 et 1903 par le maître auquel l'Art et les Artistes consacrait récemment un numéro spécial.
Commenter  J’apprécie          20
JACQUES DENIER a trente-six ans; et travaille à peu près complètement en marge des mœurs artistiques actuelles, et, jusqu'à un certain point, du mouvement artistique même : sa première exposition particulière date d'un peu plus d'un an, à peine.
Et cependant, c'est à l'âge de dix-huit ans que l'amour de la peinture l'arracha à ses études scientifiques, qui devaient le conduire à l'École Normale, pour le faire entrer à la Grande Chaumière où professaient Lucien Simon et René Ménard. Auprès de ces maîtres, qui avec Charles Cottet, René Prinet, André Dauchez, formaient un groupe amical, Jacques Denier acquit cette sûreté de dessin, ce style si défini et cette netteté de l'expression qu'il a su allier à ses dons très particuliers de coloriste subtil et sévère.
Commenter  J’apprécie          10
On destinait Manet à la magistrature. Si vous ne voulez pas d'un peintre, déclara-t-il à ses parents, je serai marin. Il partit alors (il avait seize ans) pour le Brésil, peignant en route non ces marines si justes qui comptent parmi les plus liquides, les plus remuantes de l'école française, mais... des fromages de Hollande—raconte Théodore Duret—dont l'eau de mer avait terni la couleur et que le capitaine le pria de remettre à neuf. Ce n'est pas dans l'atelier de Couture, où il entra dès son retour en France,
Commenter  J’apprécie          10
Dans l'article : L'ART EN SUÈDE - IVAR TENGBOM - ARCHITECTE
Le mouvement moderne qui anime l'architecture suédoise est intéressant à étudier en ce sens que, mené d'abord, il y a quelque trente ans, par Ferdinand Boberg, dont l'art était foncièrement individualiste, il est devenu, par une évolution raisonnée, franchement traditionnaliste. On s'est souvenu que la Suède avait un passé architectural riche, et d'un style de nettement national.
Commenter  J’apprécie          10
LE vieux proverbe : « Nul n'est prophète dans son pays » n'a jamais été mieux démontré que par le cas d'Alphonse Legros. Alors qu'il est, en Angleterre, considéré comme l'une des illustrations artistiques de la Grande-Bretagne, Legros n'est guère connu en France que par une élite d'artistes et d'amateurs. C'est à peine si à Dijon, sa ville natale où l'on devrait pourtant être fier de lui, les gens éclairés reconnaissent sa réelle valeur.
Commenter  J’apprécie          10
L'art du sculpteur Albert Marque se Pourrait définir, comme l'a écrit Adolphe Basler, dans La Sculpture moderne en France —« un habile agencement des formes qui fait revivre les traditions décoratives du XVIII° siècle ». La définition, pour exacte qu'elle soit, est cependant incomplète. Une oeuvre charmante, comme la fontaine Ébats d'enfants, exposée au Salon des Indépendants en 1906, est XVIIIe siècle d'esprit et de composition.
Commenter  J’apprécie          10
Mais l'intérêt du Salon d'Automne est cette fois dans l'école française elle-même et dans l'école contemporaine. Un équilibre s'établit entre les diverses tendances des années passées : on n'en est plus aux esquisses hâtives d'il y a vingt ans, non plus qu'aux jeux de lignes et de couleurs cubistes. On revient enfin à l'étude de la nature, éternelle maîtresse des artistes. Sans doute il y a encore ici de charmants virtuoses de l'esquisse, comme Laprade ou Camoin, et il y a des théoriciens comme Lhote. Pourtant la plupart des peintres regardent la vie avec une déférence de plus en plus attentive ; on ne s'en tient plus à d'agiles travaux du pinceau ou à de mortes combinaisons de l'esprit ; on veut des réalisations. Les efforts sont nombreux et d'autant plus louables que la plupart de ces œuvres de grandes dimensions, invendables, sont de purs sacrifices à l'art; Nous ne sommes plus aux temps des vastes demeures princières ou bourgeoises : et il n'y a place, dans nos logis modernes, que pour de petites peintures.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Revue L`Art et les Artistes (2)Voir plus

Quiz Voir plus

De qui est cet extrait d’une œuvre littéraire ?

Sur un plat d’argent à l’achat duquel trois générations ont contribué, le saumon arrive, glacé dans sa forme native. Habillé de noir, ganté de blanc, un homme le porte, tel un enfant de roi, et le présente à chacun dans le silence du dîner commençant. Il est bien séant de ne pas en parler.

Marguerite Yourcenar
Marcel Proust
Marguerite Duras
Éric Chevillard

8 questions
35 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}