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Citations de Revue L`Art et les Artistes (43)


« Les tartuffes de l’art » par P. Guiboud-Ribaud. (Edition du Monde moderne).
Petit livre prestement écrit, plein de cruelles vérités, mais d’où se dégage une vive expression de courage et de sincérité.
Nous ne saurions trop en conseiller la lecture aux nouveaux amateurs de peinture dite ultra-moderne, soucieux de se faire une juste opinion sur la valeur de la marchandise.
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Ces merveilles de délicatesse et de vie nous font malgré nous revenir encore à Vermeer par la hantise qui dans nos esprits abolit la notion des temps et des races, ou plutôt la remplace par celle d'une seule race, celle des artistes supérieurs. Lorsqu'elles furent exposées boulevard des Capucines en 1874 avec les Impressionnistes, on ne les comprit pas. Pour deux raisons. D'abord parce qu'elles étaient trop parfaites en elles-mêmes et ne pouvaient être appréciées dans une cohue furieuse. Puis, parce que les regards étaient violemment adirés par les coloriages crus qui nous paraissent aujourd'hui si harmonieux (même en tenant compte de la collaboration du temps) chez Claude Monet, Sisley ou Renoir.
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L'exposition Pissarro à la galerie Durand-Ruel.
Nous sommes particulièrement heureux d'enregistrer le magnifique succès obtenu à cette galerie, une des plus belles de Paris, par l'importante exposition de tableaux, pastels, gouaches et aquarelles de Pissarro exécutés entre 1868 et 1903 par le maître auquel l'Art et les Artistes consacrait récemment un numéro spécial.
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Dans l'article : La jeune peinture canadienne
Le seul fait qui rende relativement simple l'étude d'un art dans un Pays jeune, quel que soit ce pays, c'est justement que l'histoire en est brève. Quant au reste, l'imagination a toute liberté pour errer à son gré, depuis l'interprétation du présent jusqu'aux prophéties concernant l'avenir, tout cela sans être guidé par des jalons plus nets que les tendances internationales et les caractéristiques de la nation qu'on étudie. Les routes qui viennent du passé sont courtes, s'il m'est permis d'employer cette image, et le royaume qui se déroule en avant de soi est à peu près illimité. Voilà quelle est donc notre situation lorsque nous examinons l'art canadien d'aujourd'hui.
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Etre un autodidacte ne signifie point qu’on n’est l’élève de personne.
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On destinait Manet à la magistrature. Si vous ne voulez pas d'un peintre, déclara-t-il à ses parents, je serai marin. Il partit alors (il avait seize ans) pour le Brésil, peignant en route non ces marines si justes qui comptent parmi les plus liquides, les plus remuantes de l'école française, mais... des fromages de Hollande—raconte Théodore Duret—dont l'eau de mer avait terni la couleur et que le capitaine le pria de remettre à neuf. Ce n'est pas dans l'atelier de Couture, où il entra dès son retour en France,
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LE vieux proverbe : « Nul n'est prophète dans son pays » n'a jamais été mieux démontré que par le cas d'Alphonse Legros. Alors qu'il est, en Angleterre, considéré comme l'une des illustrations artistiques de la Grande-Bretagne, Legros n'est guère connu en France que par une élite d'artistes et d'amateurs. C'est à peine si à Dijon, sa ville natale où l'on devrait pourtant être fier de lui, les gens éclairés reconnaissent sa réelle valeur.
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JACQUES DENIER a trente-six ans; et travaille à peu près complètement en marge des mœurs artistiques actuelles, et, jusqu'à un certain point, du mouvement artistique même : sa première exposition particulière date d'un peu plus d'un an, à peine.
Et cependant, c'est à l'âge de dix-huit ans que l'amour de la peinture l'arracha à ses études scientifiques, qui devaient le conduire à l'École Normale, pour le faire entrer à la Grande Chaumière où professaient Lucien Simon et René Ménard. Auprès de ces maîtres, qui avec Charles Cottet, René Prinet, André Dauchez, formaient un groupe amical, Jacques Denier acquit cette sûreté de dessin, ce style si défini et cette netteté de l'expression qu'il a su allier à ses dons très particuliers de coloriste subtil et sévère.
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L'art du sculpteur Albert Marque se Pourrait définir, comme l'a écrit Adolphe Basler, dans La Sculpture moderne en France —« un habile agencement des formes qui fait revivre les traditions décoratives du XVIII° siècle ». La définition, pour exacte qu'elle soit, est cependant incomplète. Une oeuvre charmante, comme la fontaine Ébats d'enfants, exposée au Salon des Indépendants en 1906, est XVIIIe siècle d'esprit et de composition.
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Dans l'article : L'ART EN SUÈDE - IVAR TENGBOM - ARCHITECTE
Le mouvement moderne qui anime l'architecture suédoise est intéressant à étudier en ce sens que, mené d'abord, il y a quelque trente ans, par Ferdinand Boberg, dont l'art était foncièrement individualiste, il est devenu, par une évolution raisonnée, franchement traditionnaliste. On s'est souvenu que la Suède avait un passé architectural riche, et d'un style de nettement national.
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Que Courbet ait été insensible à la poésie, le soin avec lequel il a peint le portrait de Baudelaire l'infirme. Il cherche l'expression nouvelle de la vie. En dehors de tant de verdures, sous-bois, marines, portraits, il peint l'Atelier. Y verrons-nous l'oeuvre maîtresse de Courbet? En tous cas, une des plus vastes et la plus renseignante sur la psychologie du peintre.
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Souviens-toi qu’il n’y a pas de grands mouvements dans les petites passions, ni de petits mouvements dans les grandes. (Léonard de Vinci)
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Manet en 1865, c’est la révolution ; en 1830, c’est la tradition.
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Il (Manet) n’a pas mangé de vache enragée. Il n’a point mâché sa misère et trouvé dans son amertume, inconsciemment chérie des bohèmes, l’aliment de sa révolte, le ferment de son art. Il n’a vécu dangereusement que dans le plan de son art même.
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les reines se font de distance et de fard…
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« Monsieur Degas »… J’ai jadis relevé assez vertement un confrère, point malintentionné d’ailleurs, qui parlait du « père Degas ». Ni l’homme ni son art ne permettaient une telle familiarité, impliquant quelque chose de bonhomme ou de débraillé que l’on chercherait en vain dans sa peinture la plus accomplie comme dans le moindre de ses croquis.
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ECHOS DES ARTS
Le centenaire de Houdon.
Le centenaire du grand sculpteur Houdon sera célébré prochainement par une exposition due à l'initiative de M. Camoin et qui sera constituée par des oeuvres faisant partie de collections particulières, de collections des Musées nationaux et des Musées de province, et par divers documents, manuscrits, miniatures, etc.. Les organisateurs ont tenu à donner à. cette manifestation un caractère philanthropique, en l'organisant au bénéfice de la Ligue Française contre le cancer et la Ligue Espagnole contre le cancer. M. Edouard Herriot en a accepté la présidence d'honneur, et M. Paul Léon en sera le président. Elle aura lieu aux galeries Buvelot, 9, quai Voltaire, et sera inaugurée vers le milieu du mois de mai (1928).
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Antiromantique, donc. C'est ainsi que nous le voyons. Correct mais non guindé; cherchant à plaire mais par les moyens qui précisément déplaisaient; réservé mais souffrant de n'être pas compris, alors que le romantique se glorifie de son isolement, se réjouit de n'être pas semblable aux autres hommes. Pas d'attitude chez Manet, pas de lyrisme en dehors de la toile, pas d'autre passion que celle du métier.
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Peu de vocations de peintres furent plus imprévues et plus impérieuses que celle d'Edouard Manet. Il naquit à Paris, le 23 janvier 1832. Apprêtons-nous à célébrer un nouveau centenaire, celui d'un fils de bourgeois riches, d'un « homme du monde », d'un homme d'esprit.
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Mais l'intérêt du Salon d'Automne est cette fois dans l'école française elle-même et dans l'école contemporaine. Un équilibre s'établit entre les diverses tendances des années passées : on n'en est plus aux esquisses hâtives d'il y a vingt ans, non plus qu'aux jeux de lignes et de couleurs cubistes. On revient enfin à l'étude de la nature, éternelle maîtresse des artistes. Sans doute il y a encore ici de charmants virtuoses de l'esquisse, comme Laprade ou Camoin, et il y a des théoriciens comme Lhote. Pourtant la plupart des peintres regardent la vie avec une déférence de plus en plus attentive ; on ne s'en tient plus à d'agiles travaux du pinceau ou à de mortes combinaisons de l'esprit ; on veut des réalisations. Les efforts sont nombreux et d'autant plus louables que la plupart de ces œuvres de grandes dimensions, invendables, sont de purs sacrifices à l'art; Nous ne sommes plus aux temps des vastes demeures princières ou bourgeoises : et il n'y a place, dans nos logis modernes, que pour de petites peintures.
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