Ce lézard (le gecko) à la silhouette bien particulière, c’est la tarente de Maurétanie, du nom d’un ancien royaume mauresque entre Algérie et Maroc. Vivant à proximité des humains, cette curiosité s’accommode parfaitement au milieu urbain.
(Nathan Horrenberger, page 43)
Faire aimer la nature jour après jour, c’est la raison d’être de la Salamandre depuis 1983. Aujourd’hui hélas, face à l’effondrement du vivant et au dérèglement climatique qui s’accélèrent tout autour de nous, l’édition de revues, de livres et la production de films ne suffisent plus. Nous voulons et nous devons aussi agir sur le terrain.
(Julien Perrot, L’Édito)
Comme tous ses cousins lézards, la température de son corps évolue avec celle de son environnement et il est incapable de la réguler. Sa chaleur interne – et donc sa vie ! – dépend alors de l’endroit précis où il se trouve.
(Jean-Philippe Paul, page 24)
Ni ver de terre ni serpent, guère plus large qu’un doigt, d’un aspect luisant et de coloration marron-gris… Aucun doute, c’est un orvet fragile. Certains détails le distinguent à coup sûr des serpents. Il peut fermer les yeux grâce à ses paupières mobiles, alors que les couleuvres et les vipères en sont dépourvues. De plus, ses petites écailles sont semblables sur tout le corps, il ne possède pas de larges écailles ventrales.
(Nathan Horrenberger, page 40)
Arcade sévère, pupille noire cerclée d’orange dans une face bleu lagon, calotte d’émeraude et poitrine citron… ce petit varan semble venu tout droit d’une île paradisiaque.
(Jean-Philippe Paul, page 39)
Les lézards (vivipares) naissent entourés d’une fine membrane transparente dont ils se libèrent très vite.
(Jean-Philippe Paul, page 34)
Beaucoup de travers de notre société proviennent d'un esprit d'hypercompétition justifié par certaines prétendues lois de la nature. Alors que, justement, cette nature, elle nous souffle à l'oreille une autre voie faite de coopération et d'échanges mutuellement bénéfiques. Recréer du lien entre humains et les autres êtres vivants, ne serait-ce pas là précisément notre salut ?
Julien Perrot (édito /extrait)
Coup de bambou
Le bambou pourrait être écologiquement intéressant car il pousse vite même sans engrais et capte beaucoup de CO2. Dans un usage raisonné, il offrirait une bonne alternative au plastique.Mais voilà, l'engouement pour ce matériau vert implique une production intensive, souvent en Asie, généralement au détriment des forêts naturelles. Outre cette provenance lointaine, les traitements chimiques nécessaires pour en faire des produits dérivés anéantissent tout bénéfice environnemental.
Moralité, la meilleure alternative au coton-tige ou à la paille en plastique, c'est de s'en passer.
L'envol du cygne
J'ai appris à voler en imitant mes parents. Pour le décollage, je cours sur l'eau en agitant les ailes pour prendre de l'élan. En vol, je bats fort des ailes, cou et tête bien tendus.
A l'atterrissage, je freine sur l'eau avec les pattes.
Mystère et pomme de pin
Ce matin, dans la montagne enneigée, Pistache a trouvé une belle pomme de pin.
- Je vais l'offrir à Pilou : il adore les graines de pomme de pin. Houhouuu! Pilou, tu es où ?
Pas de réponse. Bizarre : d'habitude son ami lièvre variable accourt aussitôt.