La saison des primevères était passée. A l'orée du bois, là où les arbres laissaient place à une clairière en pente douce, seules quelques tâches d'un jaune décoloré subsistaient encore parmi les mercuriales vénéneuses et les racines de chêne. Un peu plus bas, au-delà d'une vieille barrière et d'un fossé envahi de broussailles s'étendait un pré, percé ça et là de terriers de lapins.
(incipit)