Citation de joedi
D'abord, rien qu'un filament de givre qui s'étire sur une vitre. Le hautbois et le cor tracent leurs solitudes parallèles. Les fins linéaments vagabondent, duo crispé construit sur de simples quartes et quintes.
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Les lignes enlacées du hautbois et du cor reviennent, mais colorées à présent par de petites variations éparses. La voix reprend, affirmant que la mort n'est rien de plus qu'une ombre dans un jour partout radieux et grandissant. Mais elle proteste trop fort : à la reprise des échos hachés du duo d'ouverture, talonné désormais par l'impitoyable glockenspiel, les notes commencent à s'égarer. Les lignes se hantent l'une l'autre en un mouvement parallèle, persévérantes, comme une ombre esseulée qui se balance dans un coin en étouffant ses pleurs.
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Les lignes enlacées du hautbois et du cor reviennent, mais colorées à présent par de petites variations éparses. La voix reprend, affirmant que la mort n'est rien de plus qu'une ombre dans un jour partout radieux et grandissant. Mais elle proteste trop fort : à la reprise des échos hachés du duo d'ouverture, talonné désormais par l'impitoyable glockenspiel, les notes commencent à s'égarer. Les lignes se hantent l'une l'autre en un mouvement parallèle, persévérantes, comme une ombre esseulée qui se balance dans un coin en étouffant ses pleurs.
