Chers crocus, tendres flammes, vous rendez
le soleil si fier quand il arpente les humides
matins de mars, vous êtes si sensibles au
passage prudent des chats qui s'aventurent,
avec une méfiance curieuse, jusqu'à ma fenêtre
d'où ils cherchent à percer, de leurs regards
brouillés , les ombres de ma chambre, crocus,
chers sourires, premières réponses du printemps
au silence hargneux de l'hiver (...)
(" Elegies pour le temps de vivre")