Défendre, ce n'est pas aimer - ce n'est même pas connaître celui que l'on défend. Ceux qu'on aime, ceux qu'on connaît bien, on les défend mal, prisonnier que l'on est de cette affection, de cette amitié, de cette connaissance. Allez donc défendre un ami cher, une femme aimée, un frère avec ce qu'il faut à tout moment de sang-froid à la barre.
Non que la défense doive être froide, raisonneuse, logique. La défense au contraire est passionnnée. Mais cette passion, c'est pas dans la personne même de l'accusé qu'elle prend sa source.