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Note moyenne 4.21 /5 (sur 1161 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 30/03/1928
Biographie :

Robert Badinter a fait des études de droit avant d'être professeur de droit et avocat au barreau de Paris, notamment de 1972 à 1980, dans des affaires criminelles où se posait la question de la peine de mort. Robert Badinter plaida dans de nombreux procès, dont le plus médiatisé fut certainement celui de Patrick Henry (1976), qu'il sauva de la peine de mort.

Militant pour les droits de l'Homme, il entre au parti socialiste dès 1971. Robert Badinter exerce aussi diverses responsabilités au sein de la Ligue des droits de l'Homme, d'Amnesty International et des instances de la communauté israélite. Ministre de la justice sous le président Mitterrand (1981-1986), il fit voter l’abolition le 9 octobre 1981.

Robert Badinter est aussi à l'origine de l'abrogation du délit d'homosexualité, la suppression de la Cour de sûreté de l'État et des tribunaux permanents des forces armées, l'élargissement du droit d'action des associations pour la poursuite des crimes contre l'Humanité et des infractions racistes...

De 1986 à 1995, il a présidé le Conseil constitutionnel. En 1995, il a été élu Sénateur (socialiste) des Hauts-de-Seine et réélu en 2004.

Il est l'époux de la philosophe Élisabeth Badinter.
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Source : www.bibliomonde.com
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Vincent Lindon et Robert Badinter


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Robert Badinter
Les amis qui s'éloignent emmènent avec eux une part de nos souvenirs, c'est-à-dire de nous-mêmes.
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Robert Badinter
La paix, la vraie paix, celle de l'âme, commence avec la reconnaissance de nos erreurs passées.
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Robert Badinter
La justice française ne peut plus être une justice qui tue.
Interview dans "Le Monde" - 28 août 1981
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Le courage, pour un avocat, c'est l'essentiel, ce sans quoi le reste ne compte pas : talent, culture, connaissance du droit, tout est utile à l'avocat. Mais sans le courage, au moment décisif, il n'y a plus que des mots, des phrases, qui se suivent, qui brillent et qui meurent. Défendre, ce n'est pas tirer un feu d'artifice : la belle bleue, la belle rouge, et le bouquet qui monte, qui explose et retombe en mille fleurs. Puis le silence et la nuit reviennent et il ne reste rien
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Robert Badinter
Parce qu'aucun homme est totalement responsable, parce qu'aucune justice ne peut être absolument infaillible, la peine de mort est moralement inacceptable. Pour ceux d'entre nous qui croient en Dieu, lui seul a le pouvoir de choisir l'heure de notre mort. Pour tous les abolitionnistes, il est impossible de reconnaître à la justice des hommes ce pouvoir de mort parce qu'ils savent qu'elle est faillible.
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Simon était pourtant peu pratiquant. Il n’allait à la synagogue que pour les grandes fêtes. Plus intellectuel que religieux, il rêvait de justice sur cette terre. Quant à Dieu, il en respectait l’idée, mais se préoccupait d’abord du Mal, auquel il donnait ici-bas les traits du racisme, de l’antisémitisme et de toutes les formes d’oppression et de violence sociale.
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« Un homme ne pleure pas » disait-elle [Charlotte, la mère de Robert Badinter]. Mais si, un homme pleure dans son cœur quand il voit sa mère souffrir et qu’il ne peut rien pour elle.
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Ainsi, avant la guerre, les juifs de France constituaient une société de classes, du Yid du Marais à l’aristocrate faisant courir sous ses couleurs des pur-sang à Longchamp. Qu’y avait-il de commun entre l’un et l’autre ? Simplement, tous deux étaient juifs. Les nazis allemands et les fascistes français allaient le leur rappeler brutalement.
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Si vous votez comme Monsieur l'avocat général vous le demande, je vous le dis, le temps passera, c'en sera fini du tumulte, des encouragements, vous demeurerez seul avec votre décision. On abolira la peine de mort, et vous resterez seul avec votre verdict, pour toujours. Et vos enfants sauront que vous avez un jour condamné à mort un jeune homme. Et vous verrez leur regard !
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Souvent, je me suis interrogé : que pensait-il [le père de Robert Badinter] lorsque, à Drancy, en mars 1943, il montait dans le train qui le conduirait au camp d’extermination de Sobibor, en Pologne ? Arrêté à Lyon par Klaus Barbie, et déporté sur son ordre, c’était aux nazis qu’il devait sa fin atroce, à quarante-huit ans. Mais au camp de Pithiviers ou de Drancy, qui le gardait, sinon des gardes mobiles français ? Tel que je l’ai connu, aimant si profondément la France, a-t-il jusqu’au bout conservé sa foi en elle ? On ne fait pas parler les morts. Mais cette question-là, si cruelle, n’a jamais cessé de me hanter.
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