J’évoquai les limites de la connaissance psychiatrique, l’incertitude des experts. Nul ne savait réellement qui était ce jeune homme. Pas plus eux, ses juges, que les experts. Mais c’était à eux qu’on demandait de le tuer. C’était donc cela, la peine de mort : ce sacrifice judiciaire dans les ténèbres de l’ignorance.