Mais elle ne m'énervait pas comme les assimilés qui, eux, avaient pourtant cessé de m'énerver le jour où j'ai compris qu'ils ne se sentaient pas vraiment juifs. Encore que, depuis qu'ils ont eu leur part de surprises entre l'étoile jaune, Drancy et la route vers l'Europe de l'Est qu'ils méprisaient tant, ils me sont devenus plus fraternels ou, plutôt, je leur suis devenu plus fraternel puisque ceux qui en sont revenus vont sûrement rester juifs jusqu'à la fin de leurs jours.