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5/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 31/12/1932
Biographie :

Robert Durand a été major honoraire de la Gendarmerie nationale.

Il est le gendarme qui a permis la révélation de la vérité dans l'affaire des Irlandais de Vincennes, née dans son bureau de major en août 1982, une affaire d’État qui n'était en fait qu'un coup de bluff.

Commandant de la compagnie de Vincennes au moment de l'affaire, il en livre les détails dans son ouvrage, "Gendarmerie, ton honneur incendié" (2000).

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Je termine à peine la lecture de ton livre, que sans tarder il me faut le commenter. Je suis un ancien commandant d'une unité de Gendarmerie du Val-de-Marne. Bien que je m'exprime ici sous pseudo, tu n'auras pas de peine à m'identifier.
Ayant été en activité à l'époque de l'Affaire des Irlandais, j'en conserve de douloureux souvenirs. Parmi eux, j'ai celui d'avoir été tant avili par le patron de la gendarmerie d'Ile-de-France et son adjoint, que j'ai préféré déposer mes impedimenta sur le champ.Beau avec son égo démesuré, sa certitude d'être intouchable est l'un des principaux responsables de ce gâchis.
Ma carrière et ma vie ont été brisées. D'autres que moi ont subi un sort plus grave encore. Je cite le camarade CAUDAN (injustement accusé de braquage dans une émission vue en mars à la télé) et le Major WINDELS dont le seul tort a été d'obéir au commandant Beau. Si je parlais du préjudice subi par la gendarmerie et bien au delà, j'en ferais aussi un livre en privilégiant NOMBRE 7 pour l'éditer.
BRAVO cher compagnon de misères, pour ta pugnacité! Tu mets à l'index ceux qui, comme Beau se pavanent en arborant une "tache" rouge sur le torse.
Au fait, te l'a t-il balancée, cette claque dans la gueule promise? Je suppose que non, tu t'en serais "vanté" dans tes écrits.
Je ne te dis pas Adieu, mon ancien. Il faudra bien qu'un jour on finisse par nous revoir sur terre. Quand nous serons au paradis, sur qu'on ne rencontrera pas nos bourreaux car l'enfer est fait pour eux.
DUDUCHE
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Bien sûr, viscéralement impliqué dans tout ce qui ressort depuis mon passage, sous tes ordres, à la BR de Vincennes, j’ai suivi tes démêlées pour faire éclater la vérité dans « l’affaire des Irlandais ».
la lecture de ce dernier ouvrage cependant m’ébaubi. Il narre parfaitement cette longue, farouche et difficile traque dans cette quête et révèle également, au-delà de la conduite déshonorante et abjecte de BEAU, celle souvent lâche - pour ne pas dire plus – d’officiers généraux, officiers et gradés – que j’ai bien pour certains, bien, et pour d’autres un peu connus.
Mais quelle mémoire mise au service de ton irrépressible pugnacité et qui conduit à l’aboutissement recherché. Bravo dudu. Reçois toute mon admiration, et aussi mes remerciements pour l’honneur que tu me fais et me citant au « regard de nos belles affaires ».
Et là, c’est toi qui « claque ta gueule à Beau » !
Dany le Belge (pseudo que tu m'as donné autrefois)
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En 1982, un officier de Gendarmerie commit de sa seule initiative
une faute professionnelle aux conséquences incommensurables.
Grâce à moi, l’année suivante il fut enfin acculé aux aveux.
Plus tard, émergeant des abysses, il s’allia à Edwy Plenel (du
Monde + Mediapart) afin de prétendre urbi et orbi que s’il avait
fauté, c’était sur ordre du président François Mitterrand.
Une fausse légende, ainsi basée sur ce mensonge, est entretenue
encore aujourd’hui sur PUBLIC SENAT (DébatDoc) par une engeance
immorale. Sans crainte, je dénonce ses membres dont Plenel,
Jean-Marie Pontault, l’avocat Antoine Comte…
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Bienvenue au royaume du déshonneur ! Il ne reste plus qu'à vous asseoir au bord du fleuve et attendre

d'y voir passer vos ennemis. D'ailleurs, l'un de ceux que vous dénoncez y a déjà été avalé par des crocodiles
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Le 26 avril 2020, dans l’un des mensuels des retraités de l’Arme, il est écrit ceci :
« Le lieutenant-colonel de gendarmerie Jean-Michel Beau est décédé jeudi à Montpellier à l’âge de 76 ans. Sa fille Béatrice a précisé qu’il souffrait d’un cancer du poumon... »
Pour crédibiliser les louanges adressées au défunt, il est aussi publié cela :
« Ce week-end, deux journalistes lui rendent hommage sur le blog de Mediapart. Pour Edwy Plenel, Jean-Michel Beau incarnait le courage ordinaire de la vérité . Georges Marion, journaliste au Monde écrit : Gendarme engagé et formé pour faire respecter la Loi, il ne pouvait comprendre comment des coupables identifiés et localisés pouvaient encore échapper à la justice ».
En août 2020, ce même périodique revient sur le sujet :
« Publié au moment du décès du lieutenant-colonel Jean-Michel Beau, le 23 avril 2020, ce livre du major (h) Durand entend donner sa version des affaires des Irlandais et des Ecoutes… L’occasion surtout pour l’auteur, qui vous une haine tenace à Jean-Michel Beau, de déverser sur lui des flots de fiel et de haine. Ad nauseam. »
-
Aux rédacteurs de ces articles, et à d’autres, je tiens à préciser que
. mon contrat d’édition a été signé le 23 janvier 2020,
. mon livre est sorti le 20 mars, sans que je ne sois intervenu quant à cette date, alors que j’ignorais Beau en fin de vie, et son adresse,
. le rapprochement entre ces deux dates est purement fortuit !!!
-
Puisque l’occasion m’est donnée ici de rester sur ces parutions, j’ajoute :
. que les rédacteurs du mensuel se sont bien gardés d’écrire un mot sur la crédibilité de mes accusations, se limitant à dire que j’ai « déversé des flots de fiel », et que « ces affaires jugées appartiennent aujourd’hui à l’Histoire »,
. que mon combat pour la vérité a débuté ostensiblement fin 1982 et perdure…
. que Beau n’en a rien ignoré puisqu’à plusieurs reprises il m’a menacé et promis de me « claquer la gueule », voulant me réduire au silence. Ses louangeurs habituels - moutons de Panurge pour la plupart - se posent-ils la question de savoir pourquoi il ne m’a jamais attaqué pour diffamation ? Celle du pourquoi il a nié mordicus ses fautes de Vincennes durant 9 mois après les avoir commises ? Et enfin du pourquoi il a attendu 9 mois de plus pour s’en défausser en direction de l’Elysée ?
. que sa mégalomanie démentielle l’a toujours poussé à s’affranchir des règles de procédure, contraignant des sous-off. à l’illégalité, puis à mentir devant la Justice et leur plus Haute Hiérarchie,
. qu’avant sa mise of course, voulant sauver ses abattis, il avait eu le culot de diaboliquement discréditer les gendarmes de Vincennes l’accusant de mentir, ceci auprès de leur VH,
. qu’après cela, pendant des années il n’eut de cesse que de se venger de tous ceux qui avaient causé sa perte,
-
Pour terminer, je suggère à mes donneurs de leçons nauséeux, avérés et en puissance
. de lire le rapport mensonger de leur idole (p. 67 à 73)… les articles mâchés qu’il ventila à la presse (p. 240 à 248)… les témoignages écrits de personnes avisées, elles ! (p. 250 à 272),
. de lire les détails de ma version plutôt que de faire écho à celle du plus grand menteur-prédateur-imposteur que la Gendarmerie ait connu en ses deux siècles d’existence… appuyé en premier lieu par l’ennemi juré de Mitterrand : Plenel. Journaliste que dans l’émission récente d’une grande chaîne de télévision on a pu entendre affirmer qu’un gendarme de Vincennes arrêté pour braquage (c’est faux : emprisonné pour une peccadille !!!) avait voulu se venger de Beau en le dénonçant à la Justice.
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PARABELLUM
Le 9-3-2023, sur TV5 Monde, le journaliste Edwy Plenel (de mediapart) a donné son avis sur les vraies raisons de la guerre en Ukraine. Libre à tout à chacun d’adhérer à sa thèse. Ou pas. Comme c’est d’ailleurs le cas d’un ancien major de Gendarmerie qui l’accuse d’être une personne éminemment toxique.
Si dans l’affaire d’Ukraine le positionnement de Plenel est comme celui qu’il à eu dans celle des Irlandais de Vincennes, je n’ai pas à m’interroger… et je suis tout à fait d'accord avec le major Robert Durand. Les avis de ce monsieur Plenel sont à fuir !
J'en sais quelque chose car moi aussi j'ai malheureusement fait partie de ceux qui ont été accusés à tort dans l'histoire des Irlandais. Et donc de la stratégie mensongère employée par un officier de gendarmerie dit supérieur alors qu’il ne mérite aucunement ce qualificatif. Et n’est même pas digne d’avoir porté, ne serait-ce qu’une seconde, l’uniforme d’un simple gendarme.
L’honneur bafoué de cet homme, dont je préfère taire le nom ici, a été défendu par un Plenel qui ne connaît rien à la réalité. Tous deux, unis comme les doigts d’une main, ont porté délibérément un grave préjudice à d’innocentes personnes.
J'ai une pensée pour celles-ci, et une toute particulière pour mon ancien camarade disparu, Pierre Caudan. Après avoir été victime des mensonges de l’officier dont je parle, Plenel continue de salir sa mémoire sur des bases infondées, plus graves encore puisqu’il le qualifie de ripou ayant été arrêté sur un casse. En réalité, Caudan n’avait commis qu’une maladresse transformée abusivement en complicité de séquestration en bande par le même officier.
Je conclus en émettant le vœu que la mémoire de Caudan cesse d’être bafouée par des experts ès-mensonges ne méritant que mépris. Et que Napoléon, de là où il est, puisse arracher l’insigne de la légion d’honneur usurpée par cet officier, « nommé par erreur et maintenu par pitié » selon la formule consacrée.
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Enfin, voilà qu'est éclaircie cette affaire de Vincennes ! Depuis le temps que les politiques et la presse nous en abreuvent de façon partisane et contradictoire, ça suffit.
Parmi tous les témoignages cités, je focalise sur ceux de l'inspecteur Boyer et celui du journaliste Puyalte qui raconte si bien comment lui et ses confrères ont été intoxiqués par le "parjure".
Un autre général résume bien sa pensée en écrivant qu'avec Beau la gendarmerie ne pouvait qu'aller où elle est arrivée. Je suppose que s'il avait été sous son commandement, il l'aurait muselé bien avant 1982.

Quelle bévue persistante des journalistes accrochés aux basques de leurs "chefs de file"!
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Faites attention, monsieur, Durand. Les gens que vous dénoncez sont si puissants et dangereux qu’ils risquent d’attenter à votre intégrité physique. Ce que ne manquerait pas de faire celui d’entre eux qui s’était promis de vous claquer la gueule. Actuellement, il doit être en enfer.

D’autre part, ne diffamant pas et n’injuriant pas les survivants, ils ne sauraient tenter de vous poursuivre pour diffamation. D’ailleurs, avec tous les témoignages cités en fin de votre ouvrage, dans une telle hypothèse, ils seraient certains de perdre leur caution imposée par un tribunal.

Le mieux pour eux est de feindre d’ignorer la teneur de votre ouvrage.
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Appréciations d'un général sous les ordres duquel je servis durant trois ans, concernant le parjure à la base des scandales que je dénonce (extraits) :
Je termine la lecture de votre ouvrage. Quel combat avez-vous dû livrer !!! avec pugnacité, persévérance et volontarisme face à un officier dont les propos publics grossiers, parfois orduriers et souvent sans retenue traduisent une personnalité singulière, difficilement compatible avec un emploi de responsabilité en gendarmerie... un ego très largement surfait...
Bravo pour votre combat, la connaissance de réalités dans cette affaire si complexe ! MERCI ENCORE ET AMITIES !
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PARABELLUM, voici qq. éléments de réponse à ton commentaire :
Bravo pour évoquer la mémoire salie de Pierre Caudan ! Aurais-tu l’adresse des membres de sa famille ? Si oui, dis-le moi, camarade.
Ensuite, je te conseille de n’utiliser que des balles à blanc avec ta pétoire. Les pourris, les pervers spécialistes de l’intox ne méritent pas le châtiment suprême, mais au minimum d’être dénoncés, contrés par la plume… ce qui est d’ailleurs le fond de ton texte.
Tu n’oses pas donner le nom de l’officier ayant été à la base du scandale que fut l’affaire des Irlandais de Vincennes. Eh bien moi, je le fais. Il s’appelait Jean-Michel Beau. Il est décédé en 2020 sans avoir tenu sa promesse réitérée de me claquer gueule, espérant ainsi me contraindre au silence plutôt que je persiste à dénoncer son comportement procédural de mégalo-faussaire dans l’affaire vincennoise. Inutile de te rappeler que si je n’avais pas claironné la pure vérité, il n’aurait pas manqué de me poursuivre en diffamation.
Tu écris qu’il a été défendu par Plenel « qui ne connaît rien à la réalité ». Détrompe-toi, il la connaît parfaitement. Tous deux ont collaboré étroitement pour que la responsabilité du coup tordu de Vincennes incombe à François Mitterrand. Ce faisant, Beau recouvrait son honneur. Et derrière ses moustaches (elles me font penser à celles de Philippe Martinez, de la CGT), continuant sans relâche de mentir en accablant feus Caudan et Mitterrand, il se révèle être littéralement un insatiable nécrophage.
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