Mon combat pour la vérité

Je viens de terminer la lecture de « Mon Combat pour la vérité » paru aux éditions NomBre7, et je ne peux m'empêcher d'y apporter mon commentaire. Tu me reconnaîtras sans problème puisque j'ai servi sous tes ordres jusqu'en 1983
 Je te félicite pour ta pugnacité et le rétablissement de la vérité, notamment après l'émission télévisée « Les Mensonges de l'Histoire » du 2 mai 2022 que j'ai regardée avec intérêt et consternation. C'est toujours la même chose : BEAU est présenté comme victime alors qu'il n'en est rien . Pourtant c'est bien lui qui d'autorité s'est emparé de l'affaire des Irlandais de VINCENNES alors qu'il était affecté en état-major à la Direction de la Gendarmerie parisienne. Il n'était pas habilité Officier de Police Judiciaire, ce qui l'empêchait de se positionner en qualité de directeur d'enquête ! Ou tout au moins de dresser des actes en son nom, d'interroger des suspects, etc. Ce qu'il a fait sans retenue. Il n'a pas été sanctionné par la Justice pour cela ni pour les accusations fausses et mensongères émises à l'encontre de Gendarmes de la Compagnie de Vincennes. Tout comme toi j'en ai fait partie. J'ai aussi une pensée toute particulière pour ceux qui ont été touchés et calomniés. Notamment pour Pierre CAUDAN accusé de braquage par PLENEL dans l'émission de mai 2022. C'est un mensonge de plus à son passif ! L'enquête diligentée par le Procureur de la République en apporté la preuve formelle. Comme toi, je sais que Beau l'a fait emprisonner 3 semaines pour la prétendue séquestration d'un voyou patenté, utilisateur illégal d'une voiture empruntée qu'il tardait à restituer. Ai-je besoin de te rappeler que comme l'adjudant-chef André Tricot (qui fut aussi mon excellent patron à Vincennes), face à notre haute hiérarchie nous chargeant de tous les maux, j'ai préféré quitter aussitôt la Gendarmerie. Pourtant, dès mon enfance j'ambitionnais de l'intégrer pour la servir sous les ordres de supérieurs, tous intellectuellement honnêtes.

Bonjour major. Dans l'une de vos précédentes productions, je me souviens avoir lu qu'à Versailles, un Colonel de Gendarmerie avait fait du zèle pour impliquer un Commissaire divisionnaire dans une grave affaire de vols, de corruption et de proxénétisme. En réalité, il s'agissait d'un « chantier » monté par un juge d'instruction n'aimant pas la Police, ravi d'enrichir son dossier grâce à un dévoué Colonel commis pour enquête. Selon la presse du moment, cette affaire était à considérer comme une vengeance visant les Policiers de la Brigade Criminelle, coupables volontairement de ne pas avoir prouvé que les Irlandais de Vincennes étaient impliqués dans l'attentat de la rue des rosiers. Pouvez-vous revenir en quelques mots sur cette guerre fratricide ?

Je viens de terminer la lecture de ton ouvrage relatant avec une minutieuse précision teintée d'humour, ton combat acharné pour réhabiliter la vérité sur les évènements ayant trait à l'affaire des Irlandais de Vincennes dans le contexte de la cellule Élyséenne et ses écoutes, et les perigrinations Mitterandiennes. Tu n'auras réussi qu'en partie, mais tu auras mis à jour la fourberie. La veulerie et la lâcheté de l'intelligentsia principalement parisienne dans sa composante mediatico-politico-gendarmique, unie dans la désinformation coupable des.agissements du mytho-megalo bien malencontreusement nommé BEÀU. D'autres que lui ont aussi été honorés de la plus haute distinction française par des responsables politiques dont l'honnêteté leur vaut à minima des poursuites judiciaires, tu as néanmoins réussi à contraindre ton supplicieur. L'imperfection de la justice des hommes a sévi. Souhaitons que si elle existe, la justice divine soir rendue.

Ma réponse à Simbadlemarin :
Parfaitement analysé. Sachez que je n'ai jamais eu peur d'avoir la gueule claquée malgré les menaces répétées du
commandant Beau. D'ailleurs, en cas de claquage, voire le nez cassé, je n'aurais pas hésité à le traîner en justice et demander des dommages et intérêts pour préjudice physique et moral.
Retenez bien que si j'ai écrit ce dernier livre, c'est aussitôt après avoir entendu le sieur Edwy Plenel affirmer qu'un gendarme de Vincennes avait été arrêté pour braquage.
Ce mensonge supplémentaire est indigne de la part d'un journaliste auto-proclamé investigateur.