C'est bien ce que les stoïciens n'arrivent pas à comprendre quand ils prétendent que c'est la raison et non l'émotion qui doit jouer un rôle dominant dans les affaires humaines : je crois que l'inverse ne se vérifie toujours, même - et peut-être surtout - dans le monde censément calculateur de la politique. Et si la raison ne peut régner en politique, quel espoir reste-t-il ?