Il lui arrivait de penser à son pupitre avec une tendresse secrète, comme s’il s’agissait d’un être vivant. Il est patient comme un vieil âne, se disait-il. Il a beaucoup vécu et beaucoup supporté. Les vers et la poussière. L’encre et la sueur. D’innombrables coups avec la baguette. Ou du plat de la main. Il a encaissé les colères et les joies de toute une vie.