Le Mal est cette force démoniaque qui inspire aux hommes des actions de force et d’endurance […] L’adoration du Mal est en essence l’adoration de soi-même, et par conséquent le seul culte véritable. Le soi que l’on adore est l’idéal de l’individu social : un homme satisfait de sa place dans la société, mais prêt à saisir la première occasion de s’élever ; un homme digne face à la mort, et qui tue sans écouter la voix vicieuse de la pitié. Le Mal est cruel, car il est le reflet véridique d’un univers indifférent et insensible.