Quand on pratiquait la médecine légale, il ne suffisait pas de lire des articles de revues spécialisées, d’accumuler du savoir théorique, pour bien faire son travail à la table d’autopsie. Il fallait avoir de l’intuition – et celle-ci ne s’acquérait que par une pratique régulière et intense. Chaque autopsie, ou presque, posait au légiste un problème qu’il n’avait jamais rencontré auparavant et l’obligeait à progresser.