En France, comme dans tous les pays démocratiques, la fin du XXe siècle a focalisé l’attention sur la reconnaissance des victimes, grâce à l’interpellation d’associations militantes. Puis, à partir de 2005, est apparu l’intérêt d’accompagner l’évolution des auteurs, avec l’évaluation du conjoint violent, et sa prise en charge dans le cadre d’une obligation de soins, ou une ponctuation par un stage de citoyenneté et de responsabilisation. À partir de 2010, la préoccupation du destin des enfants exposés a permis l’émergence de nouvelles pratiques.