Alors, j’ai repris le chemin de l’est et de mon passé, pour revoir cet immense ciel d’aquarelle et le gris tendre des marais qui se mariaient si bien avec la mer. Et, avec un peu de chance, pour trouver la paix. J’étais une femme de quarante-trois ans, une poétesse dont l’oeuvre, même avant le départ d’Ant, explorait le sentiment vide : la couleur du néant, son odeur.