À dix-sept ans je commençai à consigner notes, idées et vers dans un journal. Bientôt j’eus la conviction que la poésie était mon élément vital. Pendant des années, j’écrivis de poèmes, de la prose poétique, des textes rythmés, quelques contes aussi. J’en confiai certains au tiroir, le reste fut offert à la corbeille à papier. De nombreux poètes et écrivains ont compté pour moi, mais c’est Hölderlin et Kafka qui m’ont communiqué les impulsions les plus durables.
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