Nous plaisantons même. Parfois une blague potache fuse, mais ce n’est jamais bien méchant ni aussi vulgaire que ce que j’ai entendu pendant mes études. Cet humour, c’est leur exutoire. Ils ont besoin de ces moments de gaieté durant
lesquels ils oublient le front, leur misère, la mort. Cela ne les empêche pas de penser à leurs copains, surtout le soir. Eux sont installés sur des lits, avec draps et couvertures, au chaud.