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Citations de Rose Morvan (72)


Romaric se redressa le premier, lassé de sa baignade et suffisamment rafraîchi. Il remarqua alors la jeune fille campée au bord de la crique, qui faisait tournoyer son ombrelle de dentelle. La brise coquine qui soufflait sur sa robe soulignait ses formes avantageuses. Si elle avait su... Romaric remarqua les doux zéphyrs qui présidaient à ce spectacle. Il resta dans l'eau, à contempler, sans bouger, de peur de perdre dans les derniers rougeoiements du couchant cette apparition presque évanescente. Elle avait déroulé son chignon et ensuite tissé ses cheveux en une natte grossière qui revenait vers le devant. C'est surtout cette image que Romaric avait retenue de leur passé. Cette coiffure et l'absence de chapeau rendaient son visage moins altier et plus naturel.
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 - Pourquoi ne puis-je pas choisir moi-même mon époux ?
- Ma fille, tu n’y songes pas ? Quelle idée inconséquente ! Les enfants – car tu n’es encore qu’une enfant – ne savent pas bien juger. La fougue de la jeunesse les emporte, ils s’entichent de passions éphémères et artificielles. C’est le devoir des parents de veiller à leur avenir, en se laissant guider par la raison et l’intérêt des familles.
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Gayatri détestait quand la princesse s’adressait ainsi à sa fille. Elle mesurait toute l’impuissance de leur condition. Lorsqu’elle serait devenue vieille et impotente, Ayesha reprendrait ses fonctions, sans avoir jamais été une femme réellement libre. La servitude se transmettait de génération en génération.
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Une fois ses yeux ouverts, elle découvre l'univers blanc de la chambre éclairée par un joli tu t'entends de persil à travers un rideau vénitien qui a oublié les qualités et le luxe de son nom d'origine.
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Nous, médecins, faisons face à une pathologie de guerre inédite : les impacts créent des orifices larges, en lacèrent les bords, s’insinuent loin dans les tissus de manière
anfractueuse, broient les muscles, éclatent les os. Les soldats s’effraient de leurs propres blessures lorsqu’ils voient les mêmes sur leurs camarades. Ils en bavent. Et ce depuis presque quatre ans. Comment arrivent-ils à survivre à cette monstruosité ?
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Ce sont les femmes qui, désormais, font tourner les usines : les manufactures, les filatures,l’armement. Certaines d’entre elles traînent des marmots pleurant dans le froid, mal réveillés, la morve au nez, les joues rougies, le bonnet de travers, le gilet
troué.
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J’ai renoncé à la vie mondaine qui m’était promise, perdu la considération de mes pairs, la fausse affection de mes fausses amies, mon titre, mais j’ai gagné un époux qui me respecte, que j’aime et dont je suis aimée, répliqua-t-elle avec fermeté, mais sans aigreur. J’ai découvert que c’était le plus important.
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Elle aimait son pays et ses habitants, mais saisissait qu’elle n’était pas libre, qu’elle ne s’appartenait pas. Pendant longtemps elle avait cru que le pouvoir qu’elle aurait entre ses mains était un cadeau de Shiva, lui laissant penser qu’elle était une élue, maintenant elle le considérait comme un fardeau
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Les baisers sur sa bouche, son cou,ses seins accentuaient l’humidité de son entrejambe. Eulalie pantelait sous les
oscillations que le corps de son amant imprimait au sien. Un vrai vertige de sensations dépassant de loin ce qu’elle aurait pu soupçonner. L’homme signalait
la progression de sa volupté par des sons rauques. Elle osa porter un regard vers son visage, mais, comme tout à l’heure, elle ne distingua rien, hormis ses yeux limpides. Son domino gardait tout son mystère, ce qui ajoutait au plaisir de la scène. Elle exhala un gémissement de surprise quand le majeur s’aventura
dans son buisson ardent et moite. D’abord timide, il explora l’orée de son intimité, puis chercha à se frayer un passage dans sa terra incognita.
Un léger rire nerveux s’échappa de la bouche d’Eulalie ; c’était
chatouilleux. Son sexe chantait ! Oui, il chantait ! Elle-même en
perdait le souffle ; elle ne se reconnaissait plus.
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Quelle idée inconséquente ! Les enfants – car tu n’es encore qu’une enfant – ne savent pas bien juger. La fougue de la jeunesse les emporte, ils s’entichent de passions éphémères et artificielles. C’est le devoir des parents de veiller à leur avenir, en se laissant guider par la raison et l’intérêt des familles. Et l’obligation des filles et des fils, c’est de leur obéir. Nous agissons pour votre bien, au risque de vous déplaire. Tu ne peux pas t’en prendre à ton père de se soucier de toi en élisant le meilleur parti.
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La nature avait tenu ses promesses, pour le plus grand plaisir de Marguerite qui commençait à imaginer la splendeur de Petite Perle. La tonnelle était prête à l’accueillir aux beaux jours. Les soirs d’été, les chèvrefeuilles et les jasmins exhaleraient leur parfum capiteux. Dans la journée, elle pourrait lire calmement, à l’abri de leur feuillage.
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Étrange impression de constater combien certains individus peuvent changer − euphémisme stéréotypé pour ne pas dire vieillir. Et puis il y a celles et ceux que je ne connais pas, qui étaient des amis de ma grand-mère.
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Je trouve les visages des enfants d’une extrême sérénité ; ils
représentent la candeur du monde.
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Comment accepter de laisser voir ses cicatrices, y compris celles qu’elle avait dans la tête ? Et que faire de cette promesse de ne plus aimer un homme pour ne plus souffrir ? Elle n’avait pas l’âme à lui imposer son passé et ses cauchemars.
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Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas observé un homme, et elle osait fixer Gwendal bien en face, tout en se trouvant très audacieuse de porter une telle opinion ! Puis elle se rappela tout à coup que Paul avait présenté le même physique avantageux. Elle avait trop souffert. Il n’y aurait plus de place pour un homme dans sa vie. C’en était fini. Ne plus jamais subir, ne plus jamais succomber, ne plus jamais aimer.
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L'univers auquel elle appartenait lui devenait de plus en plus superficiel et obsédé par la représentation.
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Dans une société où la naissance et la filiation avaient une si haute importance, elle était parvenue à lui donner l’assurance qu’il était une personne de valeur, en cultivant ses qualités.
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La naïveté des hommes n’a d’égale que leur arrogance à se croire supérieurs aux femmes.
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Elle n’avait qu’une envie : vivre sa jeunesse et elle avait déjà croisé la mort !
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Les Grands étaient si souvent entourés d’hypocrites et de flatteurs ! Une espèce d’énigme l’enveloppait. Pourquoi un individu si bien placé dans la hiérarchie avait-il couru le risque de les dépouiller de leurs biens les plus précieux ? Il ne semblait pas intéressé par l’argent. Il était trop idéaliste pour cela.
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