Nous, médecins, faisons face à une pathologie de guerre inédite : les impacts créent des orifices larges, en lacèrent les bords, s’insinuent loin dans les tissus de manière
anfractueuse, broient les muscles, éclatent les os. Les soldats s’effraient de leurs propres blessures lorsqu’ils voient les mêmes sur leurs camarades. Ils en bavent. Et ce depuis presque quatre ans. Comment arrivent-ils à survivre à cette monstruosité ?