La « solution finale » comprend en effet quatre temps : ficher les victimes, les dépouiller de leurs biens, réduire leur liberté de mouvement, et enfin les déporter pour procéder à leur élimination. Le coût du transport ferroviaire devra être financé par les Juifs eux-mêmes, grâce à la confiscation des biens qu’ils possèdent encore au moment de la déportation. Les chemins de fer allemands, qui accordent un tarif de groupe à partir de quatre cents déportés, recevront le produit de la vente des alliances et dents en or arrachées aux cadavres avant l’introduction dans les fours crématoires.