Je me suis, une fois encore, réveillé au petit matin. À cause du chien, bien sûr, de ses jappements incessants et pitoyables, intolérables aussi, qui déchiraient le silence de la nuit. Les piqûres de moustique semblaient doter ma peau d'une vie autonome. J'ai cru que j'avais entendu un bruit, Alice quittant la chambre, par exemple. Mais, quand j'ai vérifié, elle dormait à mon côté, boule de chaleur et de cheveux.