AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.5/5 (sur 183 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

Sabine Durrant est l'ancienne directrice littéraire du Sunday Times. Elle a également dirigé les pages société du Guardian. Elle vit dans le sud de Londres avec son mari et ses trois enfants. Plébiscité par les éditeurs du monde entier, Ce que tu veux est son premier roman publié en France.


Source : http://preludes-editions.com
Ajouter des informations
Bibliographie de Sabine Durrant   (4)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
[ site de rencontre ]
Pour mon profil, je voulais écrire : 'Bibliothécaire un peu démodée, sans qualification particulière, principal soutien d'un parent atteint de démence, expérience amoureuse très réduite.' Elle n'était pas de cet avis. 'Mes amis me décrivent comme une voyageuse au long cours, enjouée et qui aime rire', a-t-elle écrit après m'avoir chassée de l'ordinateur. 'Tout aussi à l'aise en jean que dans une petite robe noire.'
- Je n'ai même pas de petite robe noire.
- Et alors ?
(p. 21)
Commenter  J’apprécie          150
J'ai lu un article récemment à propos de la disparition de la rébellion chez les jeunes : autrefois, les adolescents s'insurgeaient contre le statu quo (la politique, les parents), alors que maintenant ils retournent leur colère contre eux. Ce qui explique l'augmentation des problèmes psychologiques : dépressions, automutilations, suicides.
Commenter  J’apprécie          140
[ Alzheimer ]
- Ça fait une éternité que tu n'es pas venue, dit soudain ma mère. Tu ne viens plus.
Elle m'observe en se mordillant la lèvre. Je m'assois près d'elle et je lui prends la main. Je lui rappelle que j'étais là vendredi. Je n'ai pas pu venir du week-end parce que je n'étais pas à Londres. (...) J'essaie de retrouver le plus de détails possible. Elle aime bien ça, d'habitude.
- Je préfère l'autre fille, dit-elle quand je m'arrête pour reprendre mon souffle. Celle qui est jolie.
- Je sais.
- Je préfère que tu me laisses tranquille.
- D'accord, dis-je en lui embrassant le sommet du crâne. J'y vais.
(p. 153)
Commenter  J’apprécie          113
Le mal a le don de se rendre attirant. Tout le monde le sait.
Commenter  J’apprécie          120
[ une bibliothécaire de collège ]
J'ai de la chance de pouvoir l'amener [mon chien] à l'école avec moi, je le sais. Au début, c'était une fois de temps en temps, mais j'ai obtenu une dispense grâce à un assistant qui s'occupe des gosses en difficulté : il avait remarqué que le chien avait un effet apaisant sur les enfants en proie à des problèmes de concentration ou à des troubles sensoriels.
(p. 282-283)
Commenter  J’apprécie          90
De la porte, il crie :
- Tom ! Patrick ! Vic ! Venez boire un verre !
Tom apparaît. Il porte des richelieus et un polo Fred Perry boutonné jusqu'en haut, le genre de style débile et décalé qu'on voit dans les classes de terminale pour gosses de très riches.
- Mon fils, tout droit arrivé d'Oxford, dit Murphy, incapable de masquer sa fierté. Un garçon qui a de la cervelle.
(p. 73)
Commenter  J’apprécie          90
[ stage ]
- En plus, je ne suis pas payée.
- C'est de l'expérience. (...) Le travail, c'est parfois ennuyeux, sauf si tu as la chance de faire ce que tu aimes, et même ainsi tu as des comptes à rendre.
- A moins d'être indépendant, comme Zach. Il n'avait de compte à rendre à personne. Il était libre.
- Peut-être, mais il ne gagnait pas un sou.
- Ça compte ?
- Oui, ça compte si tu veux vivre dans le monde réel. Il avait toutes ces grandes idées sur l'autosuffisance. Mais c'est une chose d'en parler et une autre de le mettre en pratique.
Commenter  J’apprécie          70
Je suis toujours sidérée par a quantité de secrets qui existent dans un couple. Cette grande et belle idée : tout se dire. Neuf fois sur dix, quelqu'un cache quelque chose. Même si c'est juste des idées, des espoirs. On peut vivre dans la même maison, partager le même lit, mais à quel point connaît-on vraiment quelqu'un ?
Commenter  J’apprécie          70
Les livres sur la reconstruction avec leurs étapes formelles du deuil ne connaissent qu'une seule trajectoire : choc, incrédulité, marchandage, colère, dépression et, finalement, acceptation. Je crois que j'ai tout mélangé. Celui que Peggy m'a donné, "L’Épanouissement après un trépas", avait un chapitre sur le "deuil pathologique" : quand la personne endeuillée n'arrive pas à reprendre une vie normale. Je crois que c'est ce dont je souffre.
Commenter  J’apprécie          60
À l’école, j’avais vu ce que la maltraitance fait aux gosses, à quel point ils peuvent se renfermer, être en colère, à quel point ils sont vulnérables. Je savais que je n’étais pas responsable de ses sautes d’humeur – j’avais mis le mauvais ingrédient dans un plat, je portais le mauvais vêtement –, même s’il prétendait le contraire. Je le savais. Vraiment. À la fin, tout était si embrouillé entre nous, si intense, si profond, que cette perte, le vide qu’il a laissé, a été presque impossible à supporter.
Commenter  J’apprécie          50

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Sabine Durrant (267)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Ce que tu veux" de Sabine Durrant.

Qui est Howard ?

le frère de Lizzie
le chien de Lizzie
le mari de Lizzie
le chat de Lizzie

10 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : Ce que tu veux de Sabine DurrantCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}