« De quel côté êtes-vous ?, demande-t-il d’un air soupçonneux.
— Mais… d’aucun, enfin ! »
Il entend au ton de ma voix qu’il est allé trop loin. Il me jette un dernier coup d’œil dans le rétroviseur, avant d’allumer la radio.
Enrico Macias chante Jérusalem de lumière, en hébreu, sur une mélodie orientale. Le chauffeur change de station. Une chanson d’amour américaine et mièvre remplit la voiture. Il monte le son. Je ferme les yeux.