Si des phrases assassines peuvent marquer l’entrée dans la maladie, d’autres mots permettent au
processus de guérison de s’enclencher. Bien sûr le processus de guérison est long, tant sur le plan
mental (ou psychique), que psychologique. Et il faut déjà être prêt(e) à guérir ou décider de l’être.
Chaque guérison est unique mais on observe souvent les mêmes éléments qui entrent en jeu :
distanciation du lien avec la famille, reprise d’une vie de couple, d’une activité professionnelle, etc.
La thérapie s’avère indispensable. Il ne faut pas laisser tomber même si c’est difficile : parfois on
trouve que cela ne sert à rien. Parce qu’on est « nulle » de ne pas y arriver. Parce qu’il y a des
moments où l’on stagne, voire où l’on régresse même par rapport au symptôme. Il ne faut pas
oublier que les rechutes sont nombreuses !
Ne pas se décourager car ces moments de rechute font partie du processus. Le premier pas est
difficile mais il offre surtout la possibilité de guérir un jour ; c’est un beau cadeau que chacune est
en droit de se faire…
"Nous ne sommes pas notre corps mais en tant qu'expression de notre vie, nous devons le respecter"