Une approche uniquement biologique des troubles est un combat d'un temps révolu, tout comme une approche psychopathologique exclusive: l'être humain est en perpétuel échange avec son environnement, la question n'est plus celle d'une origine organique ou psychopathologique, mais bien celle de la part de chacune dans le déclenchement du trouble et peut-être dans sa stabilisation, sinon sa réversibilité.
De plus, les nouveaux antipsychotiques ne sont pas dépourvus d'effets indésirables très marqués (prise de poids jusqu'à 10 kg et plus, cardiotoxicité exposant à des morts subites par arrêt cardiaque, neutropénie, iléus intestinal...), enfin, ces molécules sont 10 à 100 fois plus chères que certaines plus anciennes.
Les thérapies cognitives et comportementales ont l'objectif de changer les attitudes, les comportements et les pensées dysfonctionnelles du patient.
Elles vont permettre d'augmenter l'assurance de soi chez le sujet et de supprimer des comportements inadéquats.