Le fait que pendant des décennies des milliers de nourrissons des villes aient tété le sein des nourrices paysannes, le fait aussi que, même après les découvertes pastoriennes, les nouveaux-nés de la bourgeoisie parisienne aient continué d'en faire autant ne sauraient être tenu pour négligeable. Qu'une classe se nourrisse, au sens le plus physique deu terme de la substance d'une autre classe a sans doute laissé dans les représentations et l'inconscient des uns et des autres des traces dont l'étude reste à faire.