Je ne savais pas pourquoi, mais j’étais heureuse que ma poésie soit écoutée et non publiée. Elle semblait flotter loin de moi, emportée par les applaudissements. Les vrais écrivains, mais aussi les peintres, n’avaient d’autre choix que de continuer à voir les horreurs qu’ils avaient produites. Je détestais l'idée que tout ce que je faisais soit aussi laid, mais aussi le fait de manquer de courage pour me confronter à cette laideur.