Le jazz. C’est une musique peuplée de morts. On vit à une époque où le plus gros vendeur de disques est un DJ, où ceux qui font les plus grosses carrières chantent en play-back des titres qu’ils n’ont pas écrits et dont ils ne comprennent même pas le sens. Mon univers à moi est peuplé de gars qui ont vécu dans la misère et dont on n’a découvert le nom souvent qu’après leur mort. C’est presque un univers posthume. Je crois que c’est Nietzsche qui disait ça, que certains naissent posthumes.