Sanäa K.

J'ai passé un bon moment mais sans plus... je trouve que l'histoire ce passe vite au final. On n'a pas le temps de s'attacher ou d'apprendre quoique ce soit des personnages.

Résumé : Après deux ans d’une relation merveilleuse et sans nuages avec Ismaël, au moment de se présenter mutuellement leurs parents, le jeune homme la ghost. Fini, rideau, il disparaît et ne donne plus aucune nouvelle, ni d’explication. Elle ne comprend pas. Elle espère et attend un signe de sa part. Un mois plus tard, Sanäa tombe sur lui dans le métro, accompagné d’une femme. Il fait comme si de rien n’était. Coup de tonnerre. Déprime insurmontable. Comment surmonter une telle trahison ? Heureusement qu’elle peut compter sur ses amies.



Mon avis : Sanäa K est une jeune illustratrice, qui nous raconte dans ce magnifique roman graphique sa première grande histoire d’amour. Ou pour être exacte son premier chagrin d’amour. Quand d’un coup, tout s’effondre et qu’on ressent le vide laissé par l’autre comme un gouffre sans fond avec l’impression qu’on ne pourra jamais émerger de ce marécage de souffrances. Comme si notre cœur avait été arraché, transpercé. Le manque de l’autre qui nous asphyxie, et rend la vie inintéressante, inutile.

Mais heureusement, petit à petit, on relève la tête. Surtout quand on est bien entouré. Comme le printemps succède indéniablement à l’hiver, le ciel de notre âme finit également par se dégager, même si ça prend du temps. La résilience, en même temps que l’espoir, apparaît et soulage le cœur. La vie, finalement, n’est pas si moche, quand on l’a contemplé avec sérénité.

Ne vous fiez pas au graphisme je trouve un peu sommaire de sa couverture, "Le silence des étoiles" est un album qui mérite plus que ça.

C'est en fait le premier roman graphique d'une blogueuse connue mais inconnue à la fois (personne ne sait à quoi elle ressemble), qui traite d'un sujet universel et douloureux : le chagrin d'amour. Sanäa se met en scène et raconte tout d'abord son histoire fusionnelle avec Ismaël (quel joli prénom !), avec ses câlins, ses fous rires, la complicité et les silences heureux. Puis arrive la rupture, qui n'en est en fait pas vraiment une, puisque l'amoureux sort de sa vie du jour au lendemain sans prévenir ni répondre à ses messages (ça s'appelle le ghosting d'après ce que j'ai compris). Et là Sanäa va connaitre les affres de l'incompréhension, de la solitude, de la colère et du désespoir...

Heureusement que ses copines sont là ! C'est en fait un album très frais qu'il nous est donné de lire. Le propos est actuel, et le graphisme qui peut dérouter au début trouve au final tout son charme dans une multitude de petits détails : des rues de Paris que l'on reconnait, des fringues à la mode, une coupe de cheveux... Bref, j'ai bien aimé.

Dans cet ouvrage, Sanaä K nous dévoile son quotidien de jeune femme, assez simple et banal, qui va passer d’une personne amoureuse et en couple à célibataire, suite à une rupture qui va la faire peu à peu sombrer. Sans être larmoyant, pathétique, pathologique ou au contraire fleur bleue, j’ai aimé le fait que les émotions sont finalement bien dosées, avec une certaine simplicité et douceur, sans en faire trop. Le déni, la colère, la tristesse, la culpabilité, la perte de confiance en soi sont autant d’étapes par lesquelles elle va passer pour réussir à surmonter cette rupture. Les illustrations se coordonnent d’ailleurs très bien avec ce côté presque douillet de l’histoire. J’ai aimé les réactions de l’héroïne qui sont également justes et modérées : sans exagération, on comprend parfaitement qu’elle file le parfait amour et qu’elle est heureuse au moment de sa relation et qu’elle touche vraiment le fond après la rupture. Dans ces moment-là, les réactions de son groupe d’amis sont percutantes et bien amenées afin qu’elle prenne conscience et qu’elle évolue. Cette jeune femme est finalement assez inspirante et à travers son histoire, il n’est pas seulement question d’amour puisqu’on aborde aussi le thème de l’amitié, de l’indépendance et de l’estime de soi, et le monde du travail véritablement indomptable dans le milieu du graphisme.


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Une histoire d'amour qui... finit. Nécessairement dur n'est-ce pas ?



Sanäa offre ici une lecture intensément captivante. On ne peut que s'identifier à la démesure du bonheur... et à la chute vertigineuse au creux du gouffre. Avec humour et subtilité, l'autrice allège un peu les souffrances et propose une histoire qui se dévore et fait passer par toutes les émotions. Un vrai plaisir de lecture sans cesse égal. Voilà une autrice à suivre ! Cela tombe bien, elle a un compte insta !
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Sanäa raconte son premier chagrin d'amour et toute les étapes de ce deuil de la relation. Le souvenir de cet homme, de leurs moments ensemble, le deuil d'un futur abandonné et surtout, le soutien de ses amis.



Un BD plutôt agréable à lire. Le dessin est lisible, coloré, expressif.

C'est bien fait, c'est cohérent, et ça se lit d'une traite.

Les scènes s'enchainent bien également et la progression du personnage est fluide.



J'ai passé un bon moment de lecture.

Un petit coup de cœur pour cette bd. Je ne connais pas du tout Sanaa, seulement sur quelques chaînes YouTube. J'ai beaucoup aimé son univers assez romantique je trouve, même si dans la bd elle ne se trouve pas romantique, disons que c'est plutôt à l'eau de rose. J'ai pas lu beaucoup de livres sur des illustrateurs mais ça doit être vraiment dure de bosser en free-lance. Pour l'histoire c'est un peu banale c'est vrai mais tellement vrai, combien de personnes sont de vrais loques quand ils se font larguer.

Contrairement à beaucoup de lecteurs, je n'ai pas connu ce roman graphique à travers le blog de Sanäa K. mais plutôt grâce à la sphère Booktube.

Bien que je ne sois pas attirée par les ouvrages sentimentaux, celui-ci a tout de même éveillé ma curiosité grâce à ses nombreux avis positifs.

Et c'est complètement ébranlée que je le referme.



Dès le début, j'ai pressenti le coup de coeur et au fil des pages, il n'a fait que se confirmer.

Dans cet ouvrage de 254 pages, Sanäa aborde avec finesse le premier chagrin d'amour et l'impact que celui-ci peut avoir. Elle démontre avec habileté la fragilité psychique dans laquelle on est confronté dans de tels moments. Surtout que la protagoniste se fait « ghoster » et reste dans l’incompréhension. On partage avec elle ses baisses de moral, sa tristesse, ses désillusions et aussi sa colère. Sa vie de jeune adulte est semée d'embûches, mais elle essaye malgré tout de se reconstruire.

Le point fort, c'est que rien n'est traité dans la négativité.

En dépit du thème, l'humour, l'espoir et la bienveillance sont toujours présents.



J'ai adoré le côté réaliste des dessins et les tons très colorés des planches.

Les détails qui permettent de reconnaître en quelques secondes certains quartiers parisiens sont extrêmement bien réalisés.

J'ai souri à plusieurs reprises car de nombreux passages reflétaient des moments de ma vie, vécus dans les mêmes endroits. C'était assez drôle.

Je pense qu'à travers cette histoire, beaucoup de femmes peuvent se reconnaître à un moment donné et c'est ce qui nous rapproche de l'héroïne.



Le message transmis par l'auteure est fort et exprimé de manière poétique.

C'est à la fois beau, divertissant et émouvant.

J'ai adoré et je recommande vivement.

💔VOUS SOUVENEZ-VOUS DE VOTRE PREMIER CHAGRIN D'AMOUR ?💔

Sanaa et Ismaël s'aiment comme des fous depuis trois ans et sont vraiment trop choux. Ils se piquent leurs frites, rient des mêmes bêtise, sont prêts à se présenter leurs parents... Et puis soudain, Ismaël ne répond plus au téléphone et change le code d'entrée de son immeuble... Un mois plus tard, Sanaa le croise dans le métro avec sa nouvelle petite amie !!!😯😲😱 Elle passe alors par toutes les phases du deuil décrites par Grey's Anatomy. Vous connaissez le truc: le déni, la colère, la dépression, le marchandage etc... Il lui faudra tout le soutien de ses amis et beaucoup de temps pour faire le deuil de ce premier amour.

Cette BD est un coup de cœur. Le dessin est d'une joliesse minutieuse, hyper précis, poétique, certaines cases sont comme des coffrets à bijoux ! Et puis il y a l'histoire, touchante, universelle formidablement bien racontée, avec ce qu'il faut d'autoderision et de dramatisation car, on le sait tous, le premier chagrin d'amour est toujours vécu comme une tragédie. Sanaa qui semble avoir mis beaucoup d'elle-même dans cet album a un talent fou. A suivre absolument !


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Le silence des étoiles raconte un premier chagrin d’amour, celui dont on ne réussit pas à se défaire, qui hante vos pensées le jour et vos rêves la nuit. L’autrice/illustratrice nous entraîne dans sa douleur, dans ses moments les plus sombres et nous montre à travers son cheminement qu’à l’autre bout de cette nuit sombre et infinie, la lumière des étoiles peut réussir à réchauffer notre coeur.



L’histoire en elle-même n’est pas incroyable, c’est un morceau de vie, un quotidien moderne que l’on peut tous avoir vécu, mais c’est en cette simplicité sublimée par ses dessins que j’ai adoré ma lecture. C’est léger, ca se lit rapidement, vous procure sourires et tristesse, mais je vous garantie qu’après avoir tourné la dernière page, vous aurez eu le sentiment d’avoir passé un véritable bon moment avec elle.



Je vous conseille donc fortement cette lecture moderne et rafraichissante, qui apporte une vision optimiste d’une situation douloureuse de laquelle parfois, on ne sait plus comment sortir.
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J’ai tout simplement adoré cette BD. Le Silence des Etoiles est une histoire qui peut que nous toucher parce universelle qui n’a pas souffert d’un chagrin d’amour. Les dessins sont supers et la narration est fluide, drôle, émouvante, géniale.Bravo et vivement la prochaine.

Les dessins et graphismes sont justes magnifiques! :) . Cependant, l'histoire est vraiment " à l'eau de rose". Elle fait très clichée. En revanche, le vécu de la protagoniste est tout de même horrible. de plus, j'ai énormément aimé le réalisme du quotidien d'une étudiante typique parisienne. Je m'attendais à plus d'action, d'intrigue. C'est dommage mais la beauté des dessins m'ont permis d'apprécier ma lecture. Il se lit très rapidement.

J'ai adoré le style graphique de Sanäa K : ce foisonnement de détails, cet univers tantôt très coloré, tantôt très sombre (sublimes planches dans l'obscurité), cette précision du trait rapprochant le dessin de la photo… On perçoit que c'est un récit très personnel, une histoire qui a marqué la jeune femme. Il m'a manqué un petit quelque chose pour être complètement touchée, mais j'ai adoré l'univers, ancré dans notre époque, avec des références à Instagram par exemple. le message se veut optimiste et montre les étapes qu'il a fallu à Sanäa pour relever la tête… vers les étoiles.⁣

Ce n'est pas juste l'histoire d'un "chagrin" d'amour, c'est l'histoire de ces personnes, en l'occurrence ici un homme, lâche et manipulateur, qui pratique le ghosting.

Au delà de l'histoire, qui ne ne résume pas à ce ghosting d'ailleurs, j'ai beaucoup apprécié le graphisme et les couleurs. Une réussite ! Bravo à l'autrice.

De toute la collection des pintades, c'est celui que j'ai préféré avec celui de Bruxelles. L'auteure évoque sans détour le quotidien pas faciles des moscovites entre violences conjugales absolument taboues tout comme la sexualité, le sida qui fait des ravages, les mères qui dans une très grande majorité élèvent seules leurs enfants après que le papa/mari ait déserté, la corruption et des salaires très bas. Elle prennent leur revanche sur leurs mères et grands-mères qui, époque soviétique obligé, ne pouvaient pas prendre soin d'elles. De nombreux témoignages de femmes de tous horizons et catégories sociales très intéressants qui mettent en lumière les difficultés du quotidien comme celles qui luttent contre le pouvoir en place à leurs risques et périls. Il y a aussi de la joie de vivre et de la détermination à réussir chez ces femmes. Un livre passionnant !

L'auteure nous évoque des tranches de vie à Johannesburg et Le Cap. Toutes les catégories sociales sont évoquées, des plus riches qui vivent dans des ghettos ultrasecurisés aux femmes défavorisés qui vivent dans des bidonvilles où la violence règne en maître. Travail, cuisine, santé, sport, vie quotidienne où la voiture est indispensable et vie amoureuse. De nombreuses rubriques pour mieux se faire une idée de la vie des sud-africaines.

Sanaa-K est l’une des premières blogueuses BD que j’ai vraiment apprécié. Moins girly que les autres, plus street, je m’en sentais plus proche. J’aimais aussi son goût du voyage et son sens de l’amitié et j’étais ravie d’apprendre la parution d’une BD. Etant donné ses derniers strips, je savais qu’on y parlerait rupture, et vu le titre poétique j’ai été plus que surprise de voir le choix de la couverture. On a l’impression qu’on va lire le journal intime d’une blogueuse beauté qui prépare ses vlogs… Il ne faut pas vous arrêter à cette première (mauvaise) impression.



Si le dessin de l’autrice est très coloré et frais, faites-y bien attention car les détails fourmillent, et vous pourrez passer un moment à y chercher toutes les références et clins d’œil. Quant à l’histoire, il y est bien question de rupture, d’une rupture bien moderne, à coups de ghosting, de stalking, de livraisons de plats et de désespoir devant son téléphone. Heureusement, les copines sont là, les touches d’humour et la passion de l’illustration également. On s’y reconnaît totalement. Cette « bittersweet symphony » est touchante.



Néanmoins, je m’attendais à quelque chose d’un peu différent. Sanaa-K ayant posté pendant longtemps des strips à la fois très mélancoliques et très poétiques avec un petit cœur meurtri et recousu qui l’accompagne partout, je pensais qu’il serait dans la BD. J’ai un peu moins vu son âme dans cet album, qui devait peut-être répondre à certaines attentes de la maison d’édition, et je suis plus touchée par les strips qu’elle partage sur ses réseaux sociaux. C’est quand même un joli roman graphique, à s’offrir entre copines.
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..

Ce livre est passionnant et ne tombe pas dans les clichés. Quelque soit son origine et sa catégorie sociale, la bruxelloise est décrite avec finesse, quelque soit son boulot, maman ou pas, solo ou accompagné : soirées en boîte, restaurants, bars, mode, beauté, politique. On ne s'ennuie pas. Ça donne envie de s'installer à Bruxelles !

Comment survivre à son premier chagrin d’amour de jeune adulte ? Remplir le vide créé par la disparition du conjoint et soigner une estime de soi entamée par ce départ ? C’est peu ou prou son histoire que nous livre ici l’illustratrice par le biais d’un graphisme moderne et délicat, sans pour autant échapper aux poncifs qui genre. Bien sûr les copines répondent présentes pour remonter le moral et sortir cette pauvre âme en peine d’une léthargie soignée à coup de macarons et d’hibernation en tee shirt trop et bas de pyjama en pilou. Un roman graphique pour trentenaires et plus qui lorgne du côté de la modernité des temps et l’ultra solitude contemporaine. Un certain charme.

Jolis dessins, belles couleurs et une histoire très touchante. Je ne connaissais pas son blog, mais je suis ravie d'avoir fait cette découverte imprimée qui m'a beaucoup plue.