Sandra Edinger

On est séduit par ce bambin tout en rondeur, un peu joufflu, frisé. Ses tentatives, même peu couronnées de succès, montrent son inventivité et sa souplesse. Sa bonne humeur comme ses larmes émeuvent …. Fantaisie aimable et joyeusement illustrée pour faire comme si, … Trois petits tours et puis s’en vont !
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La petite Lili ne se sépare jamais de son Nounou. Mais, au début de cette histoire, un orage éclate et sa mère l'emporte soudainement à l'intérieur, laissant Nounou dehors. Il pleut si fort que Lili ne peut pas sortir pour aller le chercher. Alors, elle patiente mais la pluie ne faiblit pas. Au contraire, c'est l'inondation ! De son côté, Nounou aussi est tout perdu sans sa Lili...



"Le grand débordement" a la particularité de pouvoir se lire dans n'importe quel sens : il y a le point de vue de Lili et celui de Nounou. Et même s'ils vivent tous les deux la même catastrophe, ils ne sont pas entourés des mêmes personnes et ne font pas nécessairement les mêmes choses. Les illustrations sont elles aussi particulières, le trait est léger et Sandra Edinger utilise peu de couleurs. J'ai aussi remarqué que les dialogues étaient en écriture cursive, contrairement au reste.



Ce (grand !) album est original, tendre et malheureusement un peu d'actualité !

La richesse des illustrations ouvrent l'imaginaire. Permet d'aborder différentes questions avec son enfant. Original et fin. Je le recommande à tous !

Un livre alliant sensibilité et pédagogie, s'efforçant d'expliquer avec beaucoup d'habilité la situation sanitaire que nous avons traversé en 2020, et que nous allons certainement continuer de traverser un petit moment encore. Bravo Sandra !

Plus qu'une belle histoire, c'est un magnifique objet. Son fonctionnement "réversible" nous propose un autre point de vue tout en légèreté et douceur. Et si on regardait les choses sous un autre angle? pourquoi ne pas retourner le livre? c'est à partir de là que tout devient possible. Une vague de liberté et d'amusement nous envahit.

Cette mise en page originale semble être le résultat évident d'une combinaison secrète dans laquelle nous sommes complices. L'histoire, les personnages et le dessin, tout y est cohérent dans ce grand débordement. Magnifique.

Un livre original, magnifique, plein de profondeur dont l'histoire est émouvante. On peut revenir dessus plusieurs fois et trouver quelque chose qu'on n'avait pas remarqué les premières fois.

"Le grand débordement" est un livre plein de surprises et qui porte à rêver. Mes enfants me demandent souvent cette (double!) histoire avant d'aller au lit. Le concept est très original! Il a donné lieu à de petits bricolages spontanés de la part de ma fille qui créait des dessins qu'elle reliait entre eux par des échelles ;o)

Le grand débordement, c'est l'histoire d'une inondation mais on s'en fout. C'est surtout l'histoire de Lili et son doudou, séparés par cette tragédie. J'ai adoré la mise en perspective de deux drames à deux niveaux de lecture différents. Ce livre est très atypique. Tout d'abord la couverture a un petit côté artisanal charmant avec un titre tamponné à la main de façon aléatoire. Cela change des couvertures glacées qui inondent les rayons des libraires. Et puis c'est un livre qui se lit en tête bêche. Ce qui est très intéressant car de l'autre côté du livre, on retrouve le même texte mais avec des images différentes.

Ce livre est un petit bijou que je recommande à 200 %!

Je tiens d'abord à remercier Babelio et les éditions Winioux-Lozère pour ce livre envoyé lors d'une Masse Critique.



L'originalité de ce livre est que l'histoire est contée d'un côté par Nounou, la petite fille et de l'autre côté par Lili, son amie ou son doudou, une petite taupe. Et il faut réellement retourner le livre.



L'histoire pouvait paraître intéressante et aider les enfants à aborder, avec l'aide du parent, les problèmes de changements climatiques puisque le sujet est l'inondation des habitations. Quoique ici, j'ai un gros doute, car ce livre est destiné à des petits boutchous de moins de 5 ans.



Par contre, et là je sais que je vais être un peu brutale dans mes propos. Le graphisme ! De grandes pages blanches, griffonnées de noir pour les personnages et les "décors"; les seules couleurs sont de grands aplats bleus pour l'eau (vous l'aurez compris), un peu de rouge aux nez et oreilles des animaux et aux joues et cheveux des personnages. C'est très minimaliste et très mal dessiné. Je ne sais pas si l'auteur a voulu dessiner comme un petit enfant. Je me pose la question. En tout cas, pour moi c'est raté; les enfants ne dessinent pas comme ça. J'ai envie de dire de qui se moque-t-on ! Le petit enfant ne sachant pas lire, ce sera l'adulte qui tournera les pages, sans plaisir.

Instant cocooning avec G., 4 ans qui a la varicelle : on se pelotonne dans le fauteuil avec doudou et on découvre ensemble le livre que le facteur nous a apporté de matin.



On commence par l’histoire de Lili : la pluie se met à tomber, Lili et Nounou sont séparés tandis que l’eau monte. Quand tout est rentré dans l’ordre, Lili et Nounou se retrouvent. Et là, devant un petit garçon tout sourire, je retourne le livre pour lire l’histoire de Nounou, séparé de sa Lili en plein débordement. L’histoire recommence ! C’est magique !



Les personnages vivent la même histoire, séparés l’un de l’autre, les textes sont identiques mais cette répétition n’est pas de monotone car de nombreux petits détails dans les dessins attirent l’oeil, chaque page est une découverte. Les dessins en noir et blanc, avec quelques touches de rose et de orange, se remplissent de bleu au fur et à mesure que l’eau monte, puis se vident à mesure que l’eau descend, ce qui rend ce livre visuellement très beau, même si le trait est parfois inégal.



En quelques pages et en quelques mots simples, les plus petits apprennent ce qu'est la séparation, l’absence et les retrouvailles, de manière très tendre et poétique.



Ce bel album a beaucoup plu à G. qui a ri et qui n’a pas hésité à commenter les images. Merci à Babelio et aux éditions Winioux de nous avoir fait découvrir « Le grand débordement ».

Jolie découverte grâce à la Masse Critique. Une histoire toute simple et toute belle autour de la disparition d’un doudou.

Histoire à deux voix puisque selon le côté du livre on découvre la même histoire du point de vue du doudou ou de sa propriétaire qui se retrouvent séparés par une inondation gigantesque.

Un petit bémol cependant quant aux illustrations, je n’ai pas accroché au style des dessins, c’est dommage car chaque page regorge de petits détails fort sympathiques.

Lili et Nounou sont liés depuis des années. La fillette et son doudou sont inséparables. Ensemble, ils jouent, rient, pleurent, se rassurent, ouvrent leur cœur. À deux, ils sont plus forts. Alors imaginez-les éloignés l’un de l’autre… C’est pourtant ce qui arrive.

Une pluie torrentielle s’abat d’un coup sur eux. Dans la précipitation, dans l’affolement, Lili et sa famille rentrent vite dans leur maison. Si vite que la petite fille lâche sa peluche dehors… Voilà le début de deux aventures en miroir : l’une vécue par Lili, l’autre par Nounou. Tout deux séparés et inquiets. À l’intérieur, l’eau va se glisser sous la porte, la famille va s’activer, se réfugier sous les combles puis sur le toit. Lili ne cessera pas de penser à son doudou et à vouloir aller le chercher. À l’extérieur, l’eau va pénétrer dans la galerie souterraine du lapin et de la taupe où Nounou s’est mis à l’abri, puis tentera de remonter à la surface à bord d’une sorte de sous-marin. Toujours, ses pensées iront vers sa Lili… Les jours passeront, les averses s’apaiseront, l’eau doucement se retirera. Mais, Lili et Nounou se retrouveront-ils?

Un très joli album. Deux aventures, deux voix, le même regard bienveillant, du bleu du blanc, un peu de rose, des humains des animaux confrontés au même sinistre, de l’entraide de la douceur… Et le thème du doudou perdu, merveilleusement abordé. Une absence qui fait grandir…
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