Chloé avait hérité du dossier de la Moselle et de ses touristes allemands, mené par le juge Vendôme quinze ans plus tôt. Elle avait aussitôt demandé au magistrat de s’entretenir avec lui et, malgré un agenda surchargé, l’homme avait su lui trouver un créneau en début d’après-midi. Tout le monde avait pu constater que le juge se déplaçait nettement plus souvent dans les bureaux de la PJ depuis que Chloé avait intégré l’équipe. Elle-même n’était pas dupe de la situation et elle avait accepté sa mission en haussant deux fois les sourcils. Chloé se savait jolie et, sans en abuser, elle n’hésitait pas à en tirer profit, non sans malice.