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Citation de Bazart


Non mais c’est écrit où qu’on ne sourit plus à un enfant de quatre ans? Ou alors vous ne lui souriez pas avant non plus, ça vaudrait mieux, non? Même quand il est dans son landau, nom de Dieu. Toi, la mère, tu te crèves la paillasse avec ton gosse, tu t’occupes de lui jour et nuit, tu te sacrifies, tu lui prodigues tous les soins, et tu ne demandes rien en échange, tu le fais, c’est tout. Puis tu sors, tu l’accompagnes chez le médecin, tu l’accompagnes à la crèche, tu retournes le chercher, tu l’emmènes avec toi au supermarché, et tous les gens que tu rencontres, tous, même ces connards de touristes, quand ils te rencontrent avec lui, ils te sourient. Ils sourient à l’enfant, à cause de l’enfant, mais ils te sourient aussi à toi, ils sourient à ce que vous êtes ensemble. [...] Ces sourires sont de l’énergie qu’on met à ta disposition, et tu t’habitues à en disposer, tu penses qu’en dépit de tout ce qui déconne dans ta vie, quand tu es avec lui, il y a de grands sourires pour toi.[...]

Mais soudain, d’un jour à l’autre, vous arrêtez : ça s’est passé avec Giovanni, quand il avait quatre ans et ça m’a sacrément secouée. J’allais dans les magasins, je me promenais dans la rue, je venais vous voir, et personne ne me souriait plus. Alors quoi, avais-je envie de vous demander, il est trop grand? A quatre ans?
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