J'avais, dans ces quelques mois, mûri mon cerveau, assagi la rudesse de mes vouloirs.
Ma vie, que je croyais d'abord devoir être si courte, me paraissait maintenant devoir être très, très longue ; et cela me donnait une grande joie malicieuse, en pensant à l'infernal déplaisir de mes ennemis.
Je résolus de vivre.
Je résolus d'être la grande artiste que je souhaitais être.
Et, dès ce retour, je me vouai à ma vie.