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Citations de Sarah Bernhardt (64)


Sarah Bernhardt
L'amour, c'est un coup d'oeil, un coup de rein et un coup d'éponge.
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Sarah Bernhardt
Il faut haïr très peu, car c'est très fatigant. Il faut mépriser beaucoup, pardonner souvent, mais ne jamais oublier. Le pardon ne peut entrainer l'oubli ; pour moi, du moins.
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Sarah Bernhardt
Lorsque j'ai découvert Belle-Isle en mer, je l'ai ressentie comme un havre de quiétude, un paradis pittoresque dont je pourrais goûter le charme de sa beauté sauvage sous un ciel vivifiant. J'ai déniché sur une falaise venteuse spécialement inaccessible, spécialement inconfortable, un fort abandonné qui par son isolement, ne peut que m'enchanter !

monologue tiré et librement inspiré de "Ma double vie"
selon "Divine- Vie(s) de Sarah Bernhardt " un récit de Eddy Simon Dessin et couleur de Marie Avril - Ed Futuropolis - p-149-
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Moi, j'adore la mer et la plaine, mais je n'aime pas les montagnes, ni les forêts. La montagne m'écrase. La forêt m'étouffe. II me faut à tout prix de l'horizon à perte de vue, et du ciel à perte de rêve.
Je voulais monter sur les montagnes pour ne plus qu'elles m'écrasent. Et nous montions toujours ! toujours plus haut !
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Je me sentais, sans le définir, un léger mépris pour ce tribunal impitoyable. - J'ai bien souvent, depuis, pensé à cette épreuve, et je me suis rendu compte que des êtres bons, intelligents. pitoyables, deviennent inférieurs lorsqu'ils sont groupés. Le sentiment de l'irresponsabilité personnelle éveille les mauvais instincts. La crainte du ridicule chasse les bons.
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Ma nourrice était bretonne et habitait près de Quimperlé une petite maison blanche, au toit de chaume très bas, sur lequel poussaient des giroflées sauvages.
C'est la première fleur qui ait charmé mes yeux d'enfant. Et je l'ai toujours adorée, cette fleur au pétales faits de soleil couchant, aux feuilles drues et tristes. C'est loin, la Bretagne, même à notre époque de vélocité. C'était alors le bout du monde.
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Ah ! l'injustice de la guerre ! l'infamie de la guerre ! Il ne viendra donc pas, le moment rêvé où il n'y aura plus de guerres possibles ! Où un monarque qui voudrait la guerre serait détrôné et emprisonné comme un malfaiteur ? Il ne viendra donc pas le moment où il y aura un cénacle cosmopolite où le sage de chaque pays représentera sa nation et où les droits de l'humanité seront discutés et respectés ?
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Ah ! le beau voyage que nous fimes alors ! La Bretagne, il y a trente-cinq ans, était sauvage, inhospitalière, mais aussi belle, peut-être plus belle que maintenant, car elle n'était pas sillonnée de routes carrossables ; ses flancs verts n'étaient pas tachés de petites villas blanches ; ses habitants, les hommes, n'étaient pas affublés de l'abominable pantalon moderne, les femmes, du miséreux petit chapeau à plumes. Non, les Bretons promenaient fièrement leurs jambes nerveuses vêtues de la guêtre ou du bas à côtes, le pied pris dans le soulier de cuir à boucles ; les longs cheveux collés aux tempes cachaient les oreilles maladroites et donnaient au visage une noblesse que ne laisse pas la coupe moderne. Les femmes, avec leurs jupes courtes laissant voir leurs chevilles menues sous le bas noir, avec leur petite tête sous les ailes de la cornette, ressemblaient à des mouettes.
Je ne parle pas, bien entendu, des habitants de Pont-l'Abbé ou du bourg de Batz, qui ont des aspects tout différents.
Je visitai presque toute la Bretagne et séjournai surtout dans le Finistère. La pointe du Raz m'avait conquise. Je restai douze jours à Audierne, chez le père Batifoullé, si gros, si gras, qu'il avait fait faire une entaille dans la table pour y loger son ventripotent abdomen.
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Ma nourrice était bretonne et habitait près de Quimperlé une petite maison blanche, au toit de chaume très bas, sur lequel poussait des giroflées sauvages.
C'est la première fleur qui ait charmé mes yeux d'enfant. Et je l'ai toujours adorée, cette fleur aux pétales faits de soleil couchant, aux feuilles drues et tristes.
C'est loin, la Bretagne, même à notre époque de vélocité. C'était alors le bout du monde.
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Il faut haïr très peu, car c'est très fatigant. Il faut mépriser beaucoup, pardonner souvent et ne jamais oublier. Le pardon ne peut entraîner l'oubli ; pour moi, du moins.
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Le trac, cela vient avec le talent.

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Il faut haïr très peu, car c'est très fatigant.
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J'avais, dans ces quelques mois, mûri mon cerveau, assagi la rudesse de mes vouloirs.
Ma vie, que je croyais d'abord devoir être si courte, me paraissait maintenant devoir être très, très longue ; et cela me donnait une grande joie malicieuse, en pensant à l'infernal déplaisir de mes ennemis.
Je résolus de vivre.
Je résolus d'être la grande artiste que je souhaitais être.
Et, dès ce retour, je me vouai à ma vie.
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Sarah Bernhardt
"Quand même !"
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«  Il faut haïr très peu, car c’est très fatigant » .
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En général on peut jeter à bas les ennuis, les soucis de la vie, pour quelques heures, on dépouille sa propre personnalité pour endosser une autre ; et l'on marche dans le rêve d'une autre vie, oubliant tout.
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Nous devions rester quinze jours à Chicago. Le succès dépassa les prévisions de tous. Ces quinze jours me parurent les plus agréables depuis mon arrivée en Amérique. D’abord, la vitalité de la ville dans laquelle se croisent, sans jamais s’arrêter, des hommes au front barré par une pensée : le but. Ils vont, ils vont, ne se retournant ni à un cri, ni à un appel de prudence. Ce qui se passe derrière eux, peu leur importe. Ils ne veulent pas connaître le pourquoi du cri poussé ; et ils n’ont pas le temps d’être prudents ; le but les attend.
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Ma mère adorait voyager. Elle allait d'Espagne en Angleterre; de Londres à Paris ; de Paris à Berlin. De là, à Christiania; puis revenait m'embrasser et repartait pour la Hollande, son pays natal.
Elle envoyait à ma nourrice : des vêtements pour elle , et des gâteaux pour moi.
Elle écrivait à une de mes tantes : « Veille sur la petite Sarah , je reviendrai dans un mois. » Elle écrivait à une autre de ses soeurs, un mois après : « Va voir l'enfant chez sa nourrice, je reviens dans quinze jours. »
Ma mère avait dix-neuf ans, j'en avais trois ; et mes tantes avaient : l'une dix -sept ans, l'autre vingt ans. Une autre avait quinze ans, et l'aînée vingt-huit ans ; mais cette dernière habitait la Martinique et avait déjà six enfants.
Ma grand'mère était aveugle. Mon grand-père était mort ; et mon père était en Chine depuis deux ans.
Pourquoi? Je n'en sais rien.
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Ah ! le beau voyage que nous fîmes alors ! La Bretagne, il y a trente-cinq ans, était sauvage, inhospitalière, mais aussi belle, peut-être plus belle que maintenant, car elle n’était pas sillonnée de routes carrossables ; ses flancs verts n’étaient pas tachés de petites villas blanches ; ses habitants, les hommes, n’étaient pas affublés de l’abominable pantalon moderne, les femmes, du miséreux petit chapeau à plumes. Non, les Bretons promenaient fièrement leurs jambes nerveuses vêtues de la guêtre ou du bas à côtes, le pied pris dans le soulier de cuir à boucles ; les longs cheveux collés aux tempes cachaient les oreilles maladroites et donnaient au visage une noblesse que ne laisse pas la coupe moderne. Les femmes, avec leurs jupes courtes laissant voir leurs chevilles menues sous le bas noir, avec leur petite tête sous les ailes de la cornette, ressemblaient à des mouettes.
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Ce livre n'est pas écrit pour attirer la jeunesse vers l'Art du Comédien, mais pour lui donner des conseils amicaux, et la guider de mon expérience. Voilà plus de soixante ans que j’exerce ma profession, et dès ma première apparition le public m'a témoigné sa faveur. Je me suis remémoré toutes les études que j'ai ajoutées à mes dons naturels et je me fais une joie de préparer des étriers solides pour tous les néophytes qui veulent chevaucher sur Pégase, conducteur de l'Aurore et des Muses.

Premiers conseils
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