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Citation de Cielvariable


Alors qu’elle se rapprochait des branches basses qui frôlaient le toit de la maison arboricole, Valérie vit mère-grand qui s’avançait sous le porche. Ses pieds disparaissaient sous sa robe, si bien qu’on aurait cru qu’elle flottait au-dessus du sol. Valérie n’avait jamais vu plus belle femme. Elle portait de longs jupons de soie qui oscillaient au rythme de ses pas. Tout comme la minuscule ballerine en bois que Lucie conservait dans sa boîte à bijoux, mère-grand avait la cheville charmante, délicate et, pour tout dire, si fine qu’elle menaçait de se rompre à tout moment, ce qui provoquait chez sa petite-fille un sentiment d’admiration mêlé d’effroi. Valérie quant à elle, était indestructible. D’un bond, elle s’élança vers le porche et retomba sur ses pieds dans un bruit sourd.
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